menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / De nouveaux capteurs pour l’œnologie de précision
De nouveaux capteurs pour l’œnologie de précision
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Vinification et élevage
De nouveaux capteurs pour l’œnologie de précision

Afin de réduire les intrants Å“nologiques, de nouveaux outils permettent de mesurer au chai des données jusque-là obtenues seulement en laboratoire. La matinée des Å“nologues de Bordeaux, qui s’est déroulée le 18 mars, a fait le point sur ces outils.
Par Alexandre Abellan Le 22 mars 2016
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
De nouveaux capteurs pour l’œnologie de précision
La simplicité de la mesure est aussi importante que son immédiateté assure-t-on chez Nomacorc, qui propose une mesure de polyphénols proche du « plug and play ». - crédit photo : Nomacorc
P
our réduire les intrants Å“nologiques, notamment les incontournables et décriés sulfites, les analyses en laboratoire deviennent un réflexe. Si elles rassurent les vinificateurs, elles l’obligent aussi à attendre les résultats, ce qui se traduit par une perte de réactivité. Se penchant sur le problème, la Matinée des Å“nologues de Bordeaux, qui s’est tenue le 18 mars, s’est penchée sur ces nouveaux outils qui donnent des réponses immédiates puisque disponibles en cave.
 
Tester la résistance à l’oxydation
 

Premier exemple avec le NomaSense PolyScan B200, outil d’analyse électrochimique des polyphénols, des raisins et des vins, proposé par Wine Quality Solutions. « En mesurant le pool des polyphénols mis en solution, on peut séparer finement les qualités de presse, assurer une oxygénation ménagée en vinification, suivre les macérations pour mieux piloter les extractions, tester la résistance à l’oxydation du vin… », énumère Stéphane Vidal, le vice-président de cette filiale de Nomacorc.

 
Afin de doser les polyphénols, ses équipes de chercheurs ont développé pendant quatre ans le capteur voltamétrique NomaSense PolyScan, qui donne une signature oxydative d’échantillons de raisins ou de vins. L’appareil fonctionne avec des électrodes voltamétriques jetables, qui déclenchent l’oxydation des composés polyphénoliques d’un échantillon et en mesurent le courant induit. La courbe obtenue donne une empreinte électrochimique et permet le calcul de trois indices d’oxydation : composés facilement oxydables, polyphénols totaux et tanins totaux.
 
Utilisé tout au long des vinifications, le PolyScan se veut un outil de routine, plus simple et accessible que des méthodes traditionnelles qui sont fastidieuses et onéreuses. « Il n’est plus nécessaire de faire appel au laboratoire, on peut faire les mesures dans la cave, sans calibration et sans préparation de l’échantillon », souligne Stéphane Vidal.
 
Mesurer les flux d’oxygène
 
Tout aussi simple d’utilisation et complexe scientifiquement, la mesure de la capacité antioxydante (Caox) est mise en application avec le capteur Chenox, du groupe Chêne & Cie. « On a besoin d’oxygène dans certaines quantités et à certains moments. Actuellement, le curseur est réglé à l’aveugle », souligne Vincent Renouf, le directeur R & D du groupe qui appartient à la tonnellerie Taransaud. Le constructeur propose ainsi des approches de mesures complémentaires des flux d’oxygène au travers du bois des barriques, avec le Chenox pour le pilotage de l’oxydation lors de la vinification, sans ouvrir la bonde. Aujourd’hui, 300 barriques seraient équipées par le Chenox dans le monde. Une faible diffusion qui s’explique par des prix (sur demande) et un besoin de personnel apte à analyser les données de ces machines et à les retranscrire en actions quotidiennes.
 
S’ils promettent une révolution des pratiques Å“nologiques, ces capteurs sont encore loin de s’être démocratisés. Vu leur faible diffusion, ils n’en sont encore qu’aux premières phases d’approche des caves.

Un capteur pour l'oxygénation contrôlée des moûts
« En 40 ans, la gestion de l’oxygène dans les moûts a pris deux voies, soit celle hyper-oxydative (qui neutralisent les phénomènes oxydatifs, mais aussi des arômes), soit celle hyper-protectrice (qui ne peut garantir le maintien du profil dans le temps » explique Laurent Fargeton, chef de produit pour Vivelys. Avec l’outil Cilyo, il propose une façon de choisir un juste milieu, en déterminant la quantité d’oxygène à apporter pour réaliser les réactions enzymatiques d’oxydation, sans enclencher celles chimiques. Soit une oxygénation contrôlée des moûts (avec débourbage des composés bruns pour éviter leur solubilisation en fin de fermentation alcoolique).
Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Indre-et-Loire - CDD Les Grands Chais de France
Côte-d'Or - CDD Benjamin Leroux
Gironde - Stage SCEA du Vieux Puit
Loire-Atlantique - CDD Les Grands Chais de France
Rhône - CDI Ame Blanche SAS
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé