e 2006 à 2015, le vignoble n’a enregistré que 43 défaillances d’entreprises vinificatrices*, selon la Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce Extérieur (COFACE). « Depuis 2006, on dénombre en moyenne cinq défaillances d’entreprises [vinicoles] par an », estime la COFACE dans son panorama sur la filière française. Pour comparaison, 60 800 entreprises françaises ont été mises en liquidation ou redressement en 2015 seulement (en repli de 2 % par rapport à 2014).
Affichant des taux de défaillance inférieurs à 0,4 %, la filière vinicole est bien en deçà de la moyenne nationale (1,4 %). En 2015, la filière agroalimentaire affichait même un taux de défaut en hausse, à 1,7 %. Pour la COFACE, ces performances à contre-courant s’expliquent par le développement et la valorisation à l’export de la filière des vins et spiritueux. Pour les représentants de la production, il s’agit aussi d’un effet de la gestion du potentiel de production. "Le lait s'effondre, le porc s'effondre, les crises agricoles sont d'une brutalité incroyable. C'est la régulation qui a sauvé le vignoble" confie le viticulteur girondin Bernard Farges, et président de la CNAOC, au site Huffington Post.
* : Il s'agit d'entreprises enregistrés sous le code APE 1102 (caves coopératives et individuelles).