menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / « Nous assistons à un vrai engouement pour nos fines bulles de Loire »
« Nous assistons à un vrai engouement pour nos fines bulles de Loire »
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Françoise Flao
« Nous assistons à un vrai engouement pour nos fines bulles de Loire »

Avec les Crémants qui ont le vent en poupe, notamment à l’export, et les Saumur et Vouvray qui se portent bien sur le marché français, les bulles de Loire sont en plein essors. Mais, selon Françoise Flao, il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers. L’innovation reste de mise face à la concurrence des Cavas et des Proseccos.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 01 février 2016
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
« Nous assistons à un vrai engouement pour nos fines bulles de Loire »
- crédit photo : Marion Ivaldi
Q
uelle est la tendance du marché pour les fines bulles de Loire ?

Depuis quatre ans, nous connaissons une croissance à deux chiffres. Clairement, parmi nos six appellations de fines bulles, le Crémant prend le dessus tant sur le marché domestique qu’à l’export : la moitié des 127000 hl produits annuellement est expédiée à l’étranger. Parmi toutes les AOP effervescentes, le Crémant de Loire est la première appellation hors Champagne à être exportée. L’appellation représente à elle seule 22% des exportations. Pour rappel, il y a dix ans, la région ne produisait que 68 000 hl de Crémant. Nous assistons donc à un vrai engouement, notamment des consommateurs entre 30 et 40 ans que nous parvenons à fidéliser. Ils trouvent dans nos produits un rapport qualité/prix et semblent moins buveurs d’étiquettes que leurs aînés.

Face au développement du cabernet d’Anjou, parvenez-vous à sécuriser vos apports pour répondre à cette hausse de la consommation ?

D’une manière générale, même s’il existe une indéniable dynamique sur les cabernets pour les rosés, nous ne rencontrons pas de problèmes d’approvisionnement. De nombreux producteurs évitent d’orienter toute leur production sur un seul produit, d’autant que le rosé est en train de marquer le pas. Les approvisionnements sont également sécurisés par un jeu de substitution entre le Saumur et le Crémant. Par ailleurs, il est encore possible d’augmenter la production à 200 000 hl sans planter, en travaillant les rendements, assurent les producteurs. En Crémant, le rendement autorisé est 74 hl/ha. Beaucoup de producteurs ne l’atteignent pas.

Comment se comporte l’export ?

Nous subissons une forte concurrence des Cavas et des Proseccos. Ces effervescents proposent des tarifs très compétitifs. Ils profitent de cet attrait du prix : les consommateurs substituent facilement le Champagne à un Cava ou un Prosecco. Face à cette concurrence, nous devons mettre en avant notre savoir-faire. Le Crémant est l’appellation effervescente leader en Allemagne, où elle représente en 2014, 67% des importations en volume de fines bulle avec 50 300 hl. Les USA apparaissent comme un marché très prometteur pour nous, même si c’est le Crémant de Bourgogne qui est le leader avec 28% des volumes de fines bulles importés en 2014. Le développement de la consommation des effervescents y est soutenu, ce qui donne des perspectives pour développer les volumes de Crémant de Loire qui totalisent 2300 hl en 2014. La Russie, important marché de consommation de bulles, se développe peu. Leur marché est surtout orienté sur de la cuve close ou du haut de gamme.

L’innovation est aussi une réponse…

Nous nous devons de proposer des produits qui répondent aux orientations du marché. A titre d’exemple, Louis de Grenelle a lancé deux produits sans indication géographique. Le premier, Si Irrésistible est un effervescent commercialisé à 7 euros/col. Nous ne procédons pas à un élevage sur latte pour ce vin au profil aromatique à base de grolleau. Il est donc à rotation rapide et vise une clientèle jeune et féminine et représente 30 000 cols l’année dernière. En décembre 2015, nous avons également lancé 3/7.7.4. Il associe 7 volumes de pinot noir, 7 de cabernet franc et 4 de pinot d’Aunis. Vendu uniquement par caisse de six bouteilles, il est positionné à 21 euros/col et cible le marché des restaurants gastronomiques. Notre objectif est d’en commercialiser 10 000 cols.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé