0% des contrefaçons mondiales sont identifiées par les douanes, a indiqué Benoît Goyens de l’organisation mondiale des douanes qui regroupe 180 pays. Cette organisation est en train de déployer IPM, sorte de base de données gigantesque partagée entre tous les pays adhérents (à ce jour, IPM est opérationnel dans 91 pays).
IPM est une application que le douanier consulte sur son smartphone durant le contrôle qu’il opère. Il l’assiste durant l’authentification d’un objet, en lui fournissant en moyenne 80 informations différentes. Et cerise sur le gâteau, il peut scanner un code barre, permettant au douanier une identification immédiate. « IPM est opérationnel avec de nombreuses autres solutions de sécurité telles que les codes alphanumeric, le data matrix, l’image-based, ou le rfid. Nous pouvons intégrer même un simple QR code » précise Benoît Goyens.
De quoi inciter à utiliser un outil de traçabilité pour ses vins afin de profiter de l’efficacité des contrôles douaniers. D’autant qu’IPM permet au douanier de contacter le propriétaire de l’objet, de lui envoyer un message ainsi qu’une photo. Par ailleurs, tous les propriétaires de droits peuvent consulter les statistiques douanières correspondant à leur produit.