e segment des vins à faible teneur en alcool continue de croître, souligne la Wine Intelligence dans un rapport publié le 18 janvier. Dans les pays anglo-saxons, les consommateurs sont ainsi toujours plus nombreux à se tourner vers les vins à faible teneur en alcool, entre 6 et 8,5% (ndlr : légalement la boisson n'est d'ailleurs plus considérée comme vin). Au Canada, le nombre de clients est passé de 5,1 millions à 7 millions entre 2014 et 2015. Ces clients représentent désormais 22% des buveurs de vin du pays. Aux Etats-Unis, la proportion est de 43%, soit 40 millions de consommateurs. En Grande-Bretagne, les chiffres sont également éloquents. 34% des consommateurs de vin ont déjà acheté au moins une fois un produit sur le segment des vins à faible teneur en alcool. La proportion est de 47% en Allemagne.
A contre-courant de cette tendance, en France, le nombre de consommateurs reculent de 12 millions à 7 millions. La principale cause de ce désintérêt est que les Français considèrent que les vins à faible teneurs en alcool ne sont pas du vin.
Enfin, note la Wine Intelligence, si la tendance est à la croissance, ces produits se heurtent à un frein récurrent : les consommateurs n'ont jamais entendu parler d'eux. Un long travail de communication est donc encore à faire?