,9 kg de C02 : c’est l’empreinte carbone d’une bouteille de vin de 75 cl. « Soit l’équivalent d’un trajet de 25 km en voiture » précise Isabelle Jenny qui participe au PEFCR vin engagé à l’initiative de la Commission européenne. Les postes les plus importants de consommation de carbone sont la production de raisin et de vin ainsi que la production et l’utilisation de la bouteille en verre. En revanche, les produits de bouchage représentent moins de 0,1%. Et si l’on devait choisir entre les deux bouchages, il semble que la capsule à vis tire un petit avantage. Du moins, si l’on en croit les calculs d’Isabelle Jenny. La capsule à vis, en ne provoquant jamais de goût de bouchons, n’engendre pas de gaspillage de vin. Le volume jeté à l’évier pour cause de déviation organoleptique est imputable au bouchon, soit entre 2 et 5% de la production mondiale de vin. Ce volume a évidemment été produit en dégageant un volume de C02 à mettre au bilan de la production de bouchon.
Au niveau européen, 45% des capsules à vis sont recyclées. La France pourrait mieux faire, ne recyclant uniquement que 40% des capsules. Pour cela, il faudrait user de pédagogie pour que les consommateurs laissent la capsule sur les emballages en verre. En effet, les centres de tris sont équipés pour extraire l’aluminium des bris de verres.