e millésime, le vignoble italien prévoit de récolter 46,95 millions d’hectolitre de vin, ce qui représente une hausse de 12 % par rapport à la petite récolte 2014 et l’opportunité d’une « reconquête du leadership mondial » s’enthousiasment les services du ministère italien de l’Agriculture (ISMEA et MIPAAF) et l’Union des Vins Italiens (UIV), présentant leur rapport de pré-vendanges ce 11 septembre (cliquer ici pour y accéder). Comme le constate l’UIV, la France prévoit en effet à la fin août une production 2015 de 46,5 millions hl (-1 % par rapport à l’an dernier) et l’Espagne 43 millions hl (-3 %).
En Italie, 2015 a pour l’instant tout du millésime proche de l’idéal viticole, comme le confirmait Domenico Zonin (président de l’UIV), précisant cependant que « la vendange n’est réalisée qu’à 30 %, et avec un mois de récolte restant, les prévisions doivent être prises avec toute la prudence nécessaire ». D’après les données ministérielles, le premier vignoble italien producteur de vins reste la Vénétie (9,3 millions hl, +13 % par rapport à 2014). Viennent ensuite l’Emilie Romagne (7,6 millions hl, +9 %), les Pouilles (6,5 millions hl, +19 %), la Sicile (5,4 millions hl, +20 %), la Toscane (2,8 millions hl, stable), le Piémont (2,6 millions hl, +10 %).
Ne perdant pas son ton optimiste, Domenico Zonin ajoute qu’avec ces volumes attendus, l’Italie se prépare à de bonnes performances commerciales : « l’écart croissant entre les cours des vins de table et des vins à dénominations d’origine [nous conforte] dans la confiance dans le développement de nos exportations en 2016; Et nous permettra d’échapper à la tendance baissière imposée cette année par les vins espagnols. »
[Photo de vendanges italiennes : Casa Vinicola Zonin]