e 1er septembre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué que le courant équatorial du Pacifique El Nino devrait faire partie des quatre épisodes les plus marqués depuis 1950. "Le phénomène devrait atteindre son intensité maximale entre octobre et janvier" indique l'OMM. Ce phénomène provoque des sècheresses marquées en Australie. Par ailleurs, le site abc indique ainsi que les vignerons du pays s’attendent à des gelées printanières sévères annoncées par le centre météorologique national (Weather Bureau). A l’inverse, le vignoble californien, qui affronte depuis quatre ans une sécheresse sans précédent, pourrait bénéficier de l’augmentation de la pluviométrie provoqué par El Nino. Les producteurs l’attendent et espèrent qu’il ne sera pas trop précoce, ce qui perturberait la vendange. De même au Chili, El Nino provoque une hausse des quantités de pluies, ce qui pourrait influencer le vignoble durant sa phase végétative et de maturation.
[Illustration : Prévention 2000]