n renvoyant 48 tonnes de vins en vrac chiliens, pour non-conformité avec leurs normes analytiques, les Services Chinois d’Inspection et de Quarantaine viennent d'envoyer un message de rappel aux importateurs : ils sont toujours aussi pointilleux. Le CIQ profite en effet de cet important renvoi pour conseiller aux opérateurs de réaliser en amont de l’expédition les tests de conformité aux normes sanitaires chinoises.
Depuis 2013, et la crise des résidus de phtalates sur les vins et spiritueux importés, les services chinois portent une attention toute particulière à l’analyse des boissons alcoolisées. Une pression réglementaire continue qui a été pleinement intégrée par l’Argentine, qui a fait de l’analyse fine de ses vins un préalable aux expéditions vers la Chine (cliquer ici pour en savoir plus).
Dans le lot chilien, l’extrait sec du lot de vins rouges a été mesuré à 17,3 g/l, alors que sa valeur plancher est fixée à 18 g/l en Chine. « C’est un indicateur important de la qualité du vin, qui ici est insuffisante par sa faible teneur en tanins, pigments, sels minéraux… » explique le site chinois Wines Info, qui a révélé l’affaire.
[Photo d’analyses oenologiques : Avignon Oenologie]