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Arsénite de sodium : ouverture de la première enquête pour homicide involontaire d'un vigneron
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Arsénite de sodium : ouverture de la première enquête pour homicide involontaire d'un vigneron

Par Alexandre Abellan Le 08 juillet 2015
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onnant suite à la plainte contre X déposée par Valérie Murat en avril dernier, le pôle de Santé Publique du Tribunal de Grande Instance de Paris vient d'ouvrir la première enquête française sur un homicide involontaire causé par une exposition viticole aux produits phytopharmaceutiques. Cette procédure préliminaire est déjà une reconnaissance pour la fille de James Murat, vigneron dans l'Entre-deux-Mers qui a succombé fin 2012 à un cancer pulmonaire, maladie professionnelle causée par l'exposition à l'arsénite de sodium durant 42 années d'activité. Pour elle, « c'est un signe fort qu'envoie le procureur sur le sérieux de notre dossier pénal. Et une bonne nouvelle pour la première étape d'une procédure qui s'annonce longue. »

Au terme de l'enquête préliminaire, la plaignante souhaite l'ouverture d'une information judiciaire, son objectif étant « de dégager la responsabilité de personnes physiques afin d'expliquer comment mon père s'est trouvé exposé à un poison dont on occultait la dangerosité ». Sont clairement visés les firmes phytosanitaires et les services de l'Etat impliqués dans l'homologation et la mise en marché de l'arsénite de soude (autorisation retirée en novembre 2001 pour la France). Cette plainte au pénal est soutenue par l'association Phyto Victime, qui y voit un scandale (phyto)sanitaire de l'ampleur de celui de l'amiante.

« Les paysans ne peuvent plus dire qu'ils ne savent pas que les pesticides sont dangereux. Maintenant, il faut briser l'omerta : vous n'êtes pas tout seul et avez des droits ! » s'exclame Valérie Murat, qui appelle à un sursaut de la filière pour changer ses pratiques de protection du vignoble.

 

 

[Photo : MSA]

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