e syndicat des Côtes de Provence souhaite renforcer la protection du nom « Provence », ce qui sera l'une des actions prioritaires du nouveau bureau. Selon celui-ci, le nombre de détournements de notoriété dans le secteur des vins et spiritueux augmente « rapidement » et est devenu « beaucoup plus important » ces derniers temps : « Avant, nous n'avions qu'un ou deux procès par an, témoigne Nicolas Garcia, directeur de l'ODG. Aujourd'hui, ils se comptent par dizaine ». A titre d'exemples, parmi les « dossiers » actuellement en cours : un en Bulgarie, un autre en Afrique du sud, ou encore ceux de vins rosés produits en France et qui utilisent abusivement la mention « Provence ».
Ce phénomène serait lié, selon le syndicat, au fait que les rosés de Provence sont « de plus en plus haut de gamme ». Pour remédier à cela, l'ODG compte donc « véritablement s'armer », en conduisant « une stratégie claire et à part-entière ». Il s'est récemment attaché les services du cabinet parisien d'avocat Escande, qui a notamment permis au CIVC de gagner son procès contre le parfum "Champagne" d'Yves-Saint-Laurent.
Le syndicat a également demandé aux opérateurs, lors de l'assemblée générale du jeudi 11 juin 2015, d'effectuer une surveillance renforcée sur le « terrain ».
[crédit photo: J Cassagnes]