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Mauvais calcul : les entreprises sous-estiment leur prix de revient
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Mauvais calcul : les entreprises sous-estiment leur prix de revient

Par Marion Ivaldi Le 18 mai 2015
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Mauvais calcul : les entreprises sous-estiment leur prix de revient
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 Le vin et son véritable prix de revient » vient de paraître aux éditions Féret sous la plume de Philippe Lenglet, associé d'Atmansoft. Ce précis comptable, sous le couvert d'un texte pédagogique et didactique, dénonce des lacunes comptables relevées dans les exploitations viticoles : le prix de revient sur lequel est calculé la rentabilité économique n'est pas le bon. « Les exploitants viticoles se fondent sur le prix de revient fiscal calculé par leur comptable. Or il est inférieur au véritable coût de revient complet et donc économique » martèle Philippe Lenglet. Dans leur mission fiscale, les experts-comptables suivent les textes de loi pour le calcul du prix de revient et n’ont en effet pas à tenir compte de certains éléments ; ce qui échappe naturellement à leurs clients. « Le véritable prix de revient tient compte de la récolte, du vieillissement, des frais de mises, des emballages et des frais de commercialisation. A cela, il se pose de manière récurrente de la prise en charge totale des frais généraux et des stupéfactions sur le véritable montant des frais commerciaux » précise Philippe Lenglet.

Faire le bon calcul présente deux avantages. Le premier est de déterminer les segments de commercialisation qui ne sont pas rentables. « Il peut s'agir d'un circuit de commercialisation particulier comme un client du négoce, une enseigne de GMS, un importateur... » énumère Philippe Lenglet. Mais c'est souvent sur les bib que les surprises sont les plus grandes. Du fait de la sous-estimation des frais généraux, l'atelier bib est souvent déficitaire, car les prix de commercialisation afférents qui y sont affectés sont faibles ou inexistants. « De fait, ceux qui veulent valoriser leur propre production en bib sont obligés de s'aligner sur les prix de vente marché et perdre généralement de l'argent à chaque vente » indique l'ouvrage de Philippe Lenglet. Selon lui, la solution est de créer une troisième gamme, voire une quatrième gamme même si cela reporte les entrées de trésorerie. D'ailleurs, Philippe Lenglet met en garde contre les ventes vrac au printemps réalisées à des prix très bas dans le seul but de faire rentrer de la trésorerie...

 

[Illustration : Féret]

 

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