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Un nouveau ravageur émergent dans le Sud de la France : le Cryptoblabes
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Dans certains secteurs du pourtour méditerranéen, Cryptobables ne peut plus être considéré comme
Un nouveau ravageur émergent dans le Sud de la France : le Cryptoblabes

Par Juliette Cassagnes Le 03 avril 2015
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Un nouveau ravageur émergent dans le Sud de la France : le Cryptoblabes
«

 La viticulture biologique et le recours aux phéromones permettent le développement de la biodiversité dans les vignes…mais aussi des ravageurs !», a expliqué Cyril Cassarini, conseiller à la chambre d’agriculture du Gard, en guise d’introduction lors des Rencontres rhodaniennes, ce jeudi 2 avril. L’un d’entre eux en particulier, parmi les nombreux insectes potentiellement nuisibles pour la vigne, semble être plus préoccupant que les autres : une tordeuse de la grappe du nom de « Cryptoblabes gnidiella».

 

Celle-ci provoque en effet de plus en plus de dégâts dans les vignobles situés dans le Sud de la France, à proximité du littoral méditerranéen. « On en trouve dans le Gard, en Costières de Nîmes, mais aussi dans le Var, sur les bordures du littoral, précise Cyril Cassarini. Dans les secteurs concernés, elle ne peut plus être considérée comme un ravageur « secondaire », car elle peut provoquer des pertes de récolte notables », poursuit celui-ci.

 

Les dégâts occasionnés se produisent particulièrement tard, en septembre, sur grappes : « Pour les cépages tardifs, les raisins en sur-maturité et les années où il y a un retard en terme de stades végétatifs, il faut y faire attention ! », prévient le spécialiste. L’insecte, présent sous forme de chenille, est en effet attiré par l’accumulation du sucre et la pourriture. L’hiver, on peut en retrouver en quantités très importantes dans les grappes pourries restées sur pieds.

 

Observée pour la première fois en France en 1999, cette tordeuse méditerranéenne de la grappe reste mal connue et peu de suivis techniques sont en cours. Sa présence reste toutefois conditionnée aux  températures hivernales, étant très sensible au gel. « Avec l’hiver que l’on vient d’avoir, pas très froid, je suis persuadé que l’on va en avoir cette année… », prédit Cyril Cassarini.

Crédit photo: Marcos Botton, cnpuv.embrapa.br

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