n déposant un recours devant le Conseil d’Etat à propos de la circulaire portant sur l’achat de vendange en cas de sinistre climatique, l’Union des maisons et marques de vin (UMVIN) veut surtout lancer un débat : celui de l’équité entre les opérateurs. Ce n’est pas la question de l’opportunité donnée aux viticulteurs d’acheter du raisin en cas de sinistres climatiques qui est posée, mais plutôt les conditions règlementaires dans lesquelles cet achat s’effectue que soulève la démarche de l’UMVIN. « Nos entreprises sont soumises à un cadre réglementaire précis : régime de cautionnement, comptabilité matière… » explique Nicolas Ozanam, délégué général de l’UMVIN. Relevant que le dispositif de vendange a déjà été condamné, l’UMVIN veut donc faire évoluer le dispositif de manière à ce qu’il s’applique de façon « harmonieuse et non discriminatoire ». « Nous sommes prêts à travailler avec l’Etat et les représentants de la production viticole pour faire changer les lignes ensembles » poursuit Nicolas Ozanam. Et de remarquer que la production dispose d’autres outils pour faire face aux années difficiles : volume complémentaire individuel, volume substituable individuel ou encore assurance récolte.
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