réé en 1864 pour primer les plus représentants français des expèces bovines, caprines, ovines et porcines de France, le Concours Général Agricoles s'est ouvert aux vins depuis 1870. Et pour son édition 2014, les tables du CGA ployaient littéralement sous les bouteilles à déguster, critiquer et récompenser. Samedi 22 et dimanche 23 février des milliers échantillons concouraient dans les différentes catégories IGP et AOP, une préselection ayant déjà permis d'alléger de moitié le nombre de produits prélevés régionalement (le nombre de médaille attibué ne dépassant lui-même pas la moitié de cette sélection). Rassemblés collégialement autour de ces échantillons représentant tout le vignoble, les jurés présentaient également des profils variés, allant du consommateur (plus ou moins*) averti au professionnel aguerri (par exemple le président de l'Union des Œnologues de France).
Seul concours placé sous le patronage du Ministère de l'Agriculture, le CGA a bénéficié pour sa cent-vingt-troisième édition de la visite inopinée de Stéphane Le Foll, en marge de l'inauguration officielle du Pavillon des Vins (cliquer ici pour en savoir plus). Initialement venu apporter un message de « soutien et de sympathie » aux jurés, le ministre de l'Agriculture s'est félicité de voir « sur les tablées une diversité à faire vivre » et une « richesse qu'il faut valoriser » avec l'aide de signes de qualité, simples comme des médailles. Il ajoutait que « quand on part à l'export, il faut faire comprendre aux nouveaux consommateurs des vins de France qu'il y a un accès simple possible, mais qu'ensuite il y tout un voyage qui reste à faire ».
Pour accéder au palmarès complet du CGA 2014, cliquer ici.
* : d'après le règlement du CGA, le jury de dégustation peut-être jusqu'à un tiers composé de dégustateurs non « compétents ».
[Photo : halte du ministre de l'Agriculture lors de la dégustation des vins de Bordeaux au CGA 2014]