n 2012, les vins représentaient moins de 4 % des ventes de boissons alcoolisées au Japon. Si le marché nippon reste dominé par les bières et spiritueux traditionnels (notamment le saké, ou vin de riz), le développement de la consommation de vins n'a été affectée que temporairement par la crise économique et les conséquences du tsunami de 2011. Avec l'afflux d'opérateurs (notamment du Nouveau Monde), la compétitivité est accrue sur ce marché. D'après les données d'Area del Vino, les vins français continuent de dominer le marché japonais.
Présents depuis la popularisation du French Paradox (60% des vins consommés au Japon sont d'ailleurs rouges), les parts de marché de l'Hexagone sont importantes : 49,7 % en valeur, 33 % en volume. Le Japon était le sixième pays acheteur de vins français en valeur, avec un chiffre d'affaires de 480 millions euros, pour un volume de 717 000 hectolitres (+26 et +21,5 %). L'Italie consolide quant à elle sa place de deuxième pays fournisseur du Japon (15,7 % de la valeur et 19,1 % des volumes), dont le Chili ne cesse de s'approcher (9,8 % de la valeur, 17,3 % des volumes). Journal de Mendoza, Area del Vino note que si l'Argentine arrive en huitième place des pays fournisseurs de vins en volume, le pays n'a pas d'accord de libre échange comme celui unissant le Chili et le Japon.
D'après Vitisphere Iberica, le Japon a importé 2,45 millions d'hectolitres de vins en 2012, soit une hausse de 26 % par rapport à 2011. L'entrée de gamme affiche les plus forts développements, avec une hausse de 65 % des ventes pour les références vendues moins de 500 yens (la gamme 1500-2000 yens affiche une hausse de 37,9 %). La compétitivité sur le marché nippon risque d'être exacerbée avec la faiblesse du yen (pour en savoir plus, cliquer ici).