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INAO : la concentration des bureaux régionaux, la fin de l'ancrage local ?
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INAO : la concentration des bureaux régionaux, la fin de l'ancrage local ?

Par Alexandre Abellan Le 07 juin 2013
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INAO : la concentration des bureaux régionaux, la fin de l'ancrage local ?
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'Institut National des Appellations et de la Qualité (INAO) repose actuellement sur 8 unités territoriales, avec 25 bureaux répartis dans les régions de productions agricoles (26 en comptant le siège à Montreuil-sous-Bois). D'après le plan de réoganisation annoncé par l'établissement public (dépendant du Ministère de l'Agriculture), 10 de ces sites fermeraient à terme. Exemple de cette concentration, l'unité territoriale du Languedoc-Roussillon se limiterait au site de Montpellier, les bureaux de Narbonne et Perpignan fermant.

Faisant un instant une entorse à leur devoir de réserve, certains agents de l'INAO regrettent ouvertement cette nouvelle carte, rejettant l'idée d'économies (l'institut est financé à 70 % par le ministère et à 30 % par les droits INAO) et s'inquiétant de la perte de lien avec le terrain. Pour Jacques Paloc (centre de Perpignan), cette nouvelle carte « pourrait prendre la tournure d'une double peine, avec la fin de la relation de proximité et la perte de savoirs si des agents expérimentés n'acceptent pas une mutation et sont reclassés ». Les prises de position à l'encontre de ce projet sont également politiques, comme celle de Serge Bardy (député du Maine-et-Loire) qui s'insurge contre la fermeture de l'antenne d'Angers.

La présentation détaillée de ce plan se tiendra le 11 juin prochain, à l'occasion du conseil permanent de l'INAO. En décembre dernier, l'INAO avait annoncé l'augmentation de 30 % de ses droits. L'INAO réglemente non seulement les 350 vins AOC/AOP et 70 vins IGP, mais l'ensemble des signes de qualité, notamment celui de l'Agriculture Biologique

 

 

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Tous les commentaires (3)
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craoux Le 10 juin 2013 à 12:24:13
La remarque de Hervé Bizeul est "intéressante" car elle démontre bien l'ambiguïté du rôle que l'on souhaiterait voir jouer à l'INAO malgré la réforme ! Les dispositions d'un CDC sont ce qu'elles sont (on rappellera que les ODG les ont fait approuver devant les adhérents en AG ). Si il y a à rediscuter du bien fondé de telle ou telle disposition, ça fera débat, et si une demande de modification du CDC est proposée, ça remontera obligatoirement à Paris, devant les instances nationales ad hoc. Donc, la proximité (sauf à rechercher de petits arrangements ?) ... c'est du passé voire dépassé !
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Herv? Bizeul Le 09 juin 2013 à 16:42:22
Quand Monsieur Craoux aura été contrôlé positif par son OI, ce qui lui arrivera comme tout le monde tant le cahier des charges est déjà impossible à tenir et va encore devenir de plus en plus débile (qui n'a pas d'herbe cette année dans les vignes à moins d'être un terminator de la chimie...), il ne viendra pas pleurer l'absence de "relation de proximité" et se verra imposer une sanction débile (l'interdiction de commercialiser son vin, par exemple) qui ne viendra plus de Perpignan mais d'une machine quelconque à cracher des PV automatique... Gérer des AOC de manière centralisée est une vue de l'esprit d'un technocrate qui ne sait pas de quel côté on enfile une paire de bottes... Le passé, on a pas fini de la regretter...
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craoux Le 08 juin 2013 à 10:59:34
Le passé est le passé Mr Paloc : l'INAO n'est plus l'organisme d'antan et plus rien ne justifie une "relation" de proximité au sens où l'INAO le clamait avant. La phase de transmission à l'UE des CDC des produits sous signe de qualité est - ou sera bientôt en passe de l'être - achevée. Mettons à part les quelques rares projets non aboutis à ce jour et qui surgiront ça et là au fil des ans. L'expertise de "terrain" dont pouvait se réclamer l'INAO aura été valorisée pendant cette phase préalable "amont". Et après ? que reste-t-il en tant que missions fondamentales autres que celle de "grand superviseur" de 2ème niveau des CDC et donc du "bon" fonctionnement rigoureux du système (fiabilité du travail de contrôle des organismes de contrôle notamment ceux qui ne sont pas certificateurs ?) ? Je ne vois pas bien la nécessité de s'arcbouter sur la relation de proximité.
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