ne enquête de l’ISMEA (Institut italien de Services pour le Marché Agro-Alimentaire) montre que le prix moyens des vins de table italiens diminue, sur le marché national, depuis plus d’un mois. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessus, le prix moyen de l’hectolitre d’alcool pur* augmentait sensiblement depuis la fin de l’année dernière. L’inflexion généralisée de ce prix se confirme sur la dernière semaine de mai et donne une allure durable à cette diminution.
Le marché intérieur du vin italien est affecté par un déséquilibre entre l’offre et la demande, qui conduit logiquement les producteurs à concéder des diminutions de prix pour écouler leurs stocks localement. L’italie reste le 1er producteur de vin mondial (malgré une diminution de 6% de ses volumes pour le millésime 2010, pour voir notre dossier à ce propos, cliquer ici), alors que sa consommation nationale continue à diminuer, mais que ses exportations ont le vent en poupe (pour lire notre article à ce propos, cliquer ici). Ce qui est également le cas de l'Espagne ("ça ne va pas à la maison, mais tout va bien à l'étranger") et de la France. Ce modèle de la filière viti-vinicole de l'Ancien Monde épanouie à l'étranger et déclinante au niveau national semble s'installer durablement.
* : prix à l’hectolitre divisé par le degré d’alcool. Cette unité a principalement un intérêt fiscal, mais elle permet ici de comparer le prix de revient d’un degré alcoolique selon le degré total.