ur les coteaux de Savennières (Maine-et-Loire), les rangs de vigne vont désormais accueillir un nouveau compagnon : un petit engin orange, compact et chenillé, baptisé "Alph" par l’équipe du Domaine FL.. « On a vu le RX20 sur plusieurs démonstrations et on a pu l’essayer à différents moments clés de notre itinéraire technique », raconte Louis Du Baret, chef de culture du domaine. « Nous avons testé plusieurs robots, mais c’est celui qui nous a le plus convaincus. »
Le Domaine FL cultive 60 hectares, dont une trentaine sont actuellement concernés par le déploiement du robot. Le choix du RX20 s’est imposé pour plusieurs raisons : sa stabilité au travail, liée à ses chenilles qui limitent le tassement des sols, son système hybride permettant de longues sessions d’autonomie, et sa capacité d’accueil d’outils.
« Ce qui nous a plu, c’est son format inter rang et non pas enjambeur. De plus, on avait déjà des outils adaptables au cadre. » précise Louis Du Baret. Il ajoute « On peut recharger le robot en carburant facilement, avec un simple bidon de GNR à la parcelle. C’est un vrai confort d’utilisation. »
Pour l’instant, le robot sera dédié à des tâches mécaniques répétitives : griffage de l’interrang, chaussage et entretien du cavaillon. Mais les perspectives sont déjà là : « A l’avenir, on aimerait qu’il puisse assurer certaines tâches dont nous avons déjà parlé avec les fournisseurs », imagine mystérieusement le chef de culture.
Au-delà de la performance, c’est la réduction de la pénibilité qui motive l’achat. « Le but, c’est de limiter le travail chronophage et parfois douloureux, tel que le passage d’outils qui demandent à se retourner souvent, tout en respectant l’environnement », résume Du Baret. L’impact environnemental a d’ailleurs pesé dans la décision : le RX20 consomme seulement 1,7 L de carburant par heure et affiche un poids contenu de 1,7 tonne, réduisant ainsi le tassement des sols.
Côté organisation, l’intégration du robot s’est faite naturellement. « Une personne le mettra en route, puis rejoindra l’équipe qui travaille à des tâche à plus fortes valeurs ajoutées. » Il ajoute « Les salariés se sont vite approprié l’outil, au point de lui donner un petit nom ! » sourit le chef de culture. « C’est amusant, mais révélateur : ils ont hâte d’apprendre à travailler avec Alph. »
Si le coût du robot reste « significatif », selon le chef de culture Du Baret, le domaine voit cet investissement comme une étape logique dans sa démarche d’innovation responsable. La formation à l’utilisation et à la sécurité, assurée par le distributeur conseil LVVD, renforce la confiance de l’équipe dans cet outil nouvelle génération.« Nous en sommes encore à la phase de prise en main, mais c’est intéressant d’apprendre, notamment en sortie de vendange », conclut-il.
Avec cette première mise en service en le petit chenillard prendra-t-il ses FL dans les rangs de vignes des autres régions viticoles française ?




