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+37 % de défaillances en viticulture, mais "un signal encourageant" dans cette crise
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En un an
+37 % de défaillances en viticulture, mais "un signal encourageant" dans cette crise

Nouvelle augmentation des procédures collectives dans le vignoble, témoignant d’une fragilité exacerbée, mais aussi d’une meilleure anticipation des difficultés avec de possibles signaux positifs à confirmer. Le point avec Thierry Millon, le directeur des études du cabinet Altares Dun & Bradstreet.
Par Alexandre Abellan Le 17 octobre 2025
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+37 % de défaillances en viticulture, mais
L’augmentation marquée du nombre de procédures de sauvegarde témoigne de la capacité d’anticipation des difficultés financières par les chefs d’entreprise. - crédit photo : DR
A

vec 257 ouvertures de sauvegardes, redressements ou liquidations judiciaires directes l’année s’achevant au troisième trimestre 2025, le secteur viticole enregistre +37 % de défaillances en un an. Est-ce le signe de la fragilité de la filière ?

Thierry Millon : En effet, clairement.

 

L’explosion du nombre de sauvegardes (41 procédures, +78 %) témoigne-t-elle d’une meilleure anticipation des risques de trésorerie ? 

Oui, d’autant que la sauvegarde est réservée aux sociétés qui ne sont pas encore en cessation de paiement. Ces dirigeants ont parfaitement anticipé une situation qui aurait pu s’avérer difficilement surmontable si elle avait été prise trop tardivement. Ils augmentent ainsi significativement leur chance de survie et de rebond.

 

Les entreprises viticoles avec peu salariés sont les plus exposées : 172 procédures pour celles avec moins de 3 salariés (+31 %) et 50 procédures pour celles de 3 à 5 salariés (+51 %), est-ce un signe de fragilité exacerbée des petites structures ou le reflet des petites structures qui font la filière vin ? 

Les petites structures sont à la peine, mais la filière est portée majoritairement par des petites structures qui effectivement font la filière.

 

Est-ce que ces chiffres montrent un point positif, le troisième trimestre marquant un ralentissement avec 43 défaillances contre 73 au deuxième trimestre et 76 au premier ? Ou est-ce normal, comme les troisièmes trimestres sont toujours des points bas pour les défaillances viticoles et que le niveau 2025 est similaire à celui du troisième trimestre 2024 ? 

Il faut comparer les troisièmes trimestres entre eux parce qu’effectivement les vacations judicaires d’août influent sur le total. Néanmoins, le troisième trimestre 2025 comparé au troisième trimestre 2024 (qui avait été très lourd pour un été) affiche un recul de 2 %. C’est encore trop juste pour valider une trajectoire durable, mais c’est toutefois un signal encourageant.

Tags : Trésorerie
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Tous les commentaires (3)
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bill et boule Le 20 octobre 2025 à 10:40:27
En-dehors de l absence de relance de la demande et de l imminente exigibilite des derniers remboursements pge bpi convid 19 ... se profile un nouveau risque pour debut 2026 a Bordeaux. ...Paradoxalement venant de la grande qualite du millésime 2025 et de sa relative rareté. Les grands crus classes et équivalents vont être tentes ,pour certains, de jouer la rareté de l offre , relancer la demande et surtout enrayer la baisse des prix de sortie primeur.Que Bacchus nous en preserve car dans ce cas c est le négoce qui , faute de trésorerie bon marche ( mais sous la menace de perte d allocation primeur ) ira à Canossa. La crise a commencé en tout début par l entrée de gamme puis à concerné les milieu de gamme mais menace désormais très directement la Place bordelaise ! Et la tendance amorcee par celle ci, qui consite a un repli accelere vers la mise en marche des grands vins cette fois hors Bordeaux ( ! ) est non seulement deshonorante ... mais nous vaut également l état de guerre économique. 1938/ 2025 ,même malédiction ? Bordeaux peut encore rebondir... mais en se débarrassant tout d abord de ses vieux démons que sont allocations primeurs indiscutables et " bouquets" de seconds et troisièmes vins devenus vénéneux. Pour enfin abandonner ainsi le mirage des produits spéculatifs .. afin de revenir sur ce qu elle a su si bien faire depuis le début des années 80 : la distribution mondiale de vins distributifs . On recommence quand ???
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augustin Le 20 octobre 2025 à 10:08:58
altares sort donc de son rôle initial d observateur impartial du sujet des procédures collectives ... pour bifurquer sur celui d un prévisionniste voulant exorciser le mauvais sort... Plus de sauvegardes , cela veut surtout dire davantage de règlements amiables en échec. La procédure protège certes le petit château mais simultanément est publiée. Les banques se méfient, les fournisseurs et les clients aussi et souvent à bon droit.La sauvegarde hélas peut constituer l antichambre de la cp... laquelle entraîne un rj et une première po. A ce stade un incident ,comme par exemple le non remboursement d une fin de pge bpi covid 19 , entraînera une augmentation du passif Exigible...donc un desequilibre par rapport à l actif disponible.La lj devient inévitable. EN l espèce on peut donc analyser la situation comme celle d un départ de minuterie d une bombe à retardement ...qui finira par exploser fin 25 ou courant 26 , comme d ailleurs le pressentent administrateurs judiciaires , mandataires liquidateurs et juges commissaires , qui sont au charbon comme jamais. Sans un accroissement du support bancaire et une relance musclée du grand export et de la fd domestique , le pire reste un risque sérieux pour l avenir .
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Dominique Le 17 octobre 2025 à 08:02:51
Une totale maîtrise de la langue de bois pour trouver, malgré l'évidence, un signal positif. Ou alors, il a fait l'école du rire ?
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