ur les douze mois glissant s’achevant fin juin 2025, le cabinet Altares Dun & Bradstreet mesure 255 défaillances en France pour les activités viticoles. Soit +49 % de procédures collectives pour la production de vin, avec une augmentation portée par les liquidations (150, +48 %), quand les augmentations sont plus réduites pour les redressements judiciaires (67, +40 %). Si les mises en sauvegarde restent plus marginales (38, +73 %), « c’est plutôt une bonne nouvelle qu’elles augmentent. C’est le signe d’une bonne anticipation des dirigeants qui demandent l’aide du tribunal avant d’être en situation de cessation des paiements favorisant ainsi leur rebond » indique à Vitisphere Thierry Millon, le directeur des études Altares Dun & Bradstreet. L’analyste pointant que « les tensions demeurent concentrées sur les petites structures ».
Si la Nouvelle Aquitaine concentre à elle seule les deux-tiers des défaillances enregistrées en France sur le deuxième trimestre (47 sur 70, respectivement +18 et -8 % par rapport au premier trimestre 2025), ces 47 défaillances néo-aquitaines se concentrent sur les structures de moins de 3 salariés (62 % des dossiers) et de 3 à 5 salariés (26 %). Après le pic du premier trimestre 2025, la hausse continue des défaillances en Nouvelle-Aquitaine (surtout avec l’augmentation des liquidations, passant à 28) est compensée ce deuxième trimestre par les replis en Occitanie (11 défaillances, contre 15 en début d’année) et dans les Pays de la Loire (1 défaillance contre 6 il y a 3 mois).