mazone d’intérêt. Pour illustrer le dynamisme du marché brésilien, on n’a que l’embarras du choix. Les fans de graphiques flasheront sur les chiffres de la croissance continue de ce petit marché au potentiel de géant, les amateurs de collé-serré apprécieront les allées bondées de visiteurs du salon ProWine São Paulo, d’autant plus qu’y apparaissait l’étincelle d’espoir des exposants cherchant un importateur ou le sourire assuré de futures croissances pour les opérateurs déjà bien implantés. Désormais bien émergé, le marché brésilien suit un développement devant l’amener vers la consolidation grâce à la transmission de la culture du vin sur un marché demandeur de références et de tendances. Dans ce moment de crise viticole, il ne faut pas jouer petits bra(celets brésilien)s à l’export.
Pour les opérateurs qui n’ont pas peur de mouiller le maillot, brésilien évidemment, le moment semble idéal pour prospecter un marché en pleine croissance alors que l’export tourne au ralenti, entre des marchés matures au mieux frileux, au pire à l’arrêt. Si les consommateurs brésiliens de vin sont encore peu nombreux et peu connaisseurs, leur curiosité rapportée par les experts permet d’ouvrir le champ des possibles pour les vins français d’entrée, de milieu et de haut de gamme. Achetant des malbecs argentins pour leurs bas prix, les clients brésiliens ne demandent qu’à découvrir autre chose qui ne fasse pas ton sur tong. Et l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Brésil, via le Mercosur, devrait accélérer le mouvement. Avec une meilleure compétitivité face aux vins sud-américains, mais aussi un mouvement de compétition entre opérateurs européens : il faut passer le turbossanova pour préempter les parts de marché qui s’ouvrent. Comment dit-on samba les pattes en portugais brésilien ?