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Du potentiel et du stress pour les vignerons du Jura
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Millésime 2025
Du potentiel et du stress pour les vignerons du Jura

Le vignoble de l’Est peut légitimement espérer volumes et qualité ce millésime 2025. Si la grêle, qui a tendance à s’arrêter sur ce secteur, ne vient pas tout gâcher.
Par Clément L’Hôte Le 04 août 2025
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Du potentiel et du stress pour les vignerons du Jura
Dans le Jura, le millésime 2025 rappelle le 2022 jusqu'ici. - crédit photo : Archives 2022 Société de Viticulture du Jura
L

a récolte 2025 sera précoce dans le Jura. Enfin, pas tant que ça... “On pensait attaquer les crémants autour du 20-25 août, mais vu les cumuls de pluie récents, il faudra sûrement compter une semaine de plus”, remarque Thierry Bonnot, président du Conseil interprofessionnel des vins du Jura (CIVJ). Pour les vins tranquilles, la récolte devrait commencer début septembre. “On est dans les eaux de 2022”, résume le président de la maison Bonnot.

Qualité comme quantités devraient être au rendez-vous. “On arrive à véraison, et le potentiel est bon à ce stade. On voit de belles grappes, même si ce n’est pas pléthorique comme en 2023. La floraison s’est globalement bien déroulée à part quelques difficultés sur savagnin. Les chardonnays [principal cépage du Jura, qui couvre 43% des surfaces] en particulier sont très beaux. Les poulsards, qui craignent la chaleur, ont passé la canicule de juin sans encombre et vont bien”. Mildiou et oïdium sont quant à eux “sous contrôle”.

La grêle menaçante

Mais Thierry Bonnot n’est pas serein pour autant. “Sur les huit dernières années, nous avons eu quatre récoltes catastrophiques. A ce stade, nous craignons essentiellement la grêle, qui a tendance à tomber très souvent sur notre vignoble. C’est stressant pour tout le monde”.

L’actualité récente donne raison à Thierry Bonnot. Un couloir de grêle a touché plusieurs villages viticoles dont Brainans, Montholier, Saint-Cyr-Montmalin et Montigny-lès Arsures ce dimanche 20 juillet. “Cela ne représente que 3 ou 4 % du vignoble, mais pour les vignerons concernés, c’est dramatique. Il y a 80 à 90% de dégâts. Il faut penser à eux”.

 

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