i l’estimation du rendement peut se faire dès le début du printemps, lorsque le nombre d’inflorescences par grappes est visible, sa précision est meilleure au mois de juillet, autour du stade fermeture de la grappe. L’Institut rhodanien vient de publier une fiche permettant aidant à calculer la formule du rendement en kg par hectare : « nombre de ceps x nombres de grappe par cep x poids moyen d’une grappe / surface de la parcelle. »
Cette fiche rappelle d’abord que le nombre de ceps par hectare correspond à la densité de plantation initiale, corrigée selon le pourcentage de ceps morts ou manquants.
Il se calcule ainsi après avoir compté sur plusieurs rangs le nombre de manquants :
Le nombre de grappes par cep peut être évalué soit de façon globale (en ayant arpenté au moins deux rangées sur la parcelle), soit en réalisant un comptage sur 10 à 30 ceps aléatoires et en faisant la moyenne du nombre de grappes par cep. Le nombre de grappes étant sous-estimé, l’Institut rhodanien recommande de « ne pas hésiter à bien écarter les feuilles et mettre le nez dans les souches » et de corriger le nombre de grappes compté de la manière suivante :
Le poids moyen des grappes s’estime en tenant compte de leur taille et de leur compacité, ramenées à un poids standard de grappes défini par abaques.
Pour le poids des baies, l’Institut rhodanien donne le modèle suivant mais préconise de se créer ses propres abaques en pesant chaque année des baies au stade de la fermeture de la grappe et ensuite à maturité. « Cela permet de ne pas se faire surprendre par de très petites baies à la récolte. »
Ces 4 premières étapes permettent d’estimer la charge en raisin (ou rendement agronomique) en kg de raisin par hectare. Pour passer à la production de vin (en hectolitres), l’Institut rhodanien conseille d’affiner le coefficient de rendement en jus en fonction du cépage et du mode de vinification.
L’Institut rhodanien termine sa fiche en aidant à calculer l’impact du gel de printemps, des maladies (mildiou, oïdium, black-rot, botrytis), de la coulure, du millerandage et du flétrissement sur le rendement final.