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Des vignes en avance, sans l’ombre de maladies ou presque
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Des vignes en avance, sans l’ombre de maladies ou presque

Selon Adeline Mallet des chambres d’agriculture d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher, la sortie de grappes "n’est pas excessive mais correcte pour la plupart des vignes". Des vignes pourraient toutefois être touchées par le manque d’eau.
Par Ingrid Proust Le 03 juillet 2025
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Des vignes en avance, sans l’ombre de maladies ou presque
Selon Adeline Mallet des chambres d’agriculture d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher, la sortie de grappes « n’est pas excessive mais correcte pour la plupart des vignes ». Des vignes pourraient toutefois être touchées par le manque d’eau. - crédit photo : Ingrid Proust
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a floraison s’est globalement bien déroulée en Centre Val de Loire et les vignes affichent une avance de plusieurs semaines. Si le temps sec et chaud étouffe mildiou et oïdium, la sécheresse marque cependant déjà certaines vignes. Tandis que d’autres ont été meurtries par des orages de grêle.

« L’an dernier, on cherchait les feuilles  épargnées par le mildiou. Cette année, on a du mal à trouver des tâches... La pression est nulle, les vignes vont bien, tous les voyants sont au vert », sourit François Cazin, vigneron à Cheverny et président de la Fédération des associations viticoles du Loir-et-Cher. Une joie partagée par beaucoup, contrastant avec les souvenirs difficiles de 2024, marquée par des pluies incessantes et d’impressionnantes attaques de mildiou.

« La pression sanitaire est effectivement faible actuellement, même sur nos témoins non-traités, constate Adeline Mallet, responsable du service viti-oeno commun aux chambres d’agriculture d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. Mais il faut se méfier. Des symptômes peuvent apparaître directement sur grappes, en particulier sur les vignes sur lesquelles se sont abattus 35 mm de pluie en une demi-heure lors des orages du 25 juin en Loir-et-Cher, qui ont aussi grêlé de nombreuses parcelles ».

C'est exceptionnel

Un accident climatique qui a fauché plusieurs dizaines d’hectares en Loir-et-Cher, alors que les vignes étaient en avance. « Certaines parcelles étaient déjà au stade fermeture de la grappe fin juin, c’est exceptionnel. Nous constatons trois à quatre semaines d’avance sur 2024, souligne Adeline Mallet. La fleur s’est globalement bien déroulée et de façon homogène, mais des vignes ont eu de la coulure, liée à des carences engendrées par une mauvaise mise en réserve en 2024 (stress climatiques, problème de photosynthèse du à l’état du feuillage), une taille tardive, une fertilité du sol insuffisante ».

A Chinon, au domaine des Millarges, l’exploitation de l’Agrocampus de Fondettes, la floraison a été contrastée selon les cépages. « La fleur s’est faite sans problème sur grolleau et chenin, mais sur cabernet franc, nous avons eu de la coulure et du millerandage », déplore Anne-Alice Serru, directrice de l’exploitation. A l’échelle de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher, Adeline Mallet évoque une sortie de grappes « pas excessive mais correcte pour la plupart des vignes ».

Être vigilant

Les vendanges seront précoces, et pour le moment, les vignes ne subissent guère d’assauts de la part de ravageurs. Mais l’équipe viti-oeno des chambres d’agriculture 37 et 41 appelle à ne pas baisser la garde avec la canicule : « malgré les températures élevées, nous avons observé des premières pontes de tordeuses dans des vignes sensibles. Il convient d’être vigilant et d’intervenir si besoin au stade tête noire », prévient Adeline Mallet.

La chaleur implacable et persistante commence à susciter des inquiétudes. « Nous avons de l’eau en sous-sol, mais il ne faudrait pas qu’il fasse 35° pendant un mois », déclare François Cazin. « Nous n’avons quasiment pas eu d’eau depuis début mai. Nos sols sont séchants et drainants, nous allons arroser les plantations », indique Anne-Alice Serru. « Nous avons vu quelques cas d’échaudage sur raisins, confie Adeline Mallet. Le stress hydrique peut survenir sur de jeunes plants, ou sur des vignes concurrencées par l’herbe. Mais là où l’entretien du sol est bien géré,  notamment avec des engrais verts, si le taux de matière organique et  la fertilité du sol sont suffisants, les vignes restent belles ». Le service technique d’InterLoire, TechniLoire, met en ligne des bilans hydriques des sols viticoles, du Nantais jusqu’au Loir-et-Cher, grâce à son équipe Terroirs.

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