menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / Levures indigènes, un documentaire pour montrer l’invisible du vin
Levures indigènes, un documentaire pour montrer l’invisible du vin
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Poétique et sans polémique
Levures indigènes, un documentaire pour montrer l’invisible du vin

Justine Saint-Lô, illustratrice de la bande-dessinée Pur Jus, revient avec un premier film documentaire, « Levures Indigènes ». Déjà en sélection officielle du festival des Sœurs Jumelles à la Rochelle en juin, le film sera diffusé sur France 3 en octobre 2025.
Par Julie Reux Le 21 juillet 2025
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Levures indigènes, un documentaire pour montrer l’invisible du vin
- crédit photo : DR
L

evures Indigènes, c’est un documentaire en forme de portrait. Écrit et réalisé par Justine Saint-Lô, il suit la saison 2022-2023 de la vigneronne Beatriz Papamija, du domaine Kixhaya. Architecte colombienne tombée en amour du vignoble ligérien et du cabernet franc, elle cultive 4,5ha à Chinon depuis 2019.

Mais le film met aussi en avant des personnages invisibles : les levures indigènes. Elles prennent vie sous forme d’animations incrustées dans le film, sur les parois de la cave, sur les feuilles de vigne, dans les jus… Un travail minutieux, qui aura mis quatre ans à émerger.

Pas de pédagogie, le film est plus poétique que scientifique. Mais il aborde d’une jolie façon le travail de cette vigneronne ultra-sensible connectée à ce monde invisible à l’origine de la fermentation, au gré des saisons et des aléas climatiques. « Les vignerons m’inspirent », explique Justine Saint-Lô. C’est le fait d’être parfaitement intégré dans son environnement, peut-être, mais surtout la passion de ceux qui vont au-delà d’eux-mêmes pour quelque chose qui les transcende. »

Féminisme et vin naturel

« C’est un film plutôt engagé », explique aussi la réalisatrice. Il n’y a aucun commentaire ni voix off, et encore moins de « dénonciation » façon enquête à sensation. Mais le simple choix de ne mettre en avant que des femmes du vin – on y croise aussi la chinonaise Clothilde Pain – est un vrai parti-pris. « Béa et Clothilde n’ont pas du tout le même profil, ne font pas le même type de vin, leurs domaines n’ont rien à voir. Mais on les voit dialoguer. Je voulais montrer cette sororité. »

Fidèle à ses premières amours pour le vin naturel, Justine Saint-Lô livre aussi là un message plus subliminal, sur la force du vivant. « Evidemment, on peut aussi voir une analogie politique dans le discours sur la nécessité de ne pas détruire les populations indigènes, s’amuse la réalisatrice… Mais je voulais surtout aborder l’idée que tout ce qui est figé est mort. La vie, c’est la transformation, et en cela, les levures sont un symbole de vie. »

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé