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Vivelys investit dans une toile protégeant les vignes du gel, de la grêle, des pluies...

La filiale du groupe Oeneo entre au capital de Bienesis, une start-up qui développe un système intégré de protection multi-aléas climatiques des vignes.
Par Christelle Stef Le 27 novembre 2024
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Nathan Minguet, DG de Bienesis ; François Lemaire Président et fondateur de Bienesis et Karine Herrewyn, DG de Vivelys ont officialisé leur partenariat ce 27 novembre au salon Vinitech à Bordeaux - crédit photo : Christelle Stef
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e mercredi 27 novembre sur le salon Vinitech, la société Vivelys (groupe Oeneo) et la start-up Bienesis signent un partenariat pour développer un système de protection multi aléas climatiques. « Nous sommes entré au capital de Bienesis, car ils ont une innovation de rupture à laquelle nous croyons beaucoup. Nous allons les accompagner dans l’industrialisation et la commercialisation », explique Karine Herrewyn, directrice générale de Vivelys.

Une solution intégrée

Depuis deux ans, la start-up auvergnate Bienesis travaille au développement d’une solution de protection physique contre les aléas climatiques. L’originalité : « il s’agit d’une solution intégrée », détaille François Lemaire, président et fondateur de Bienesis. Celle-ci se compose d’une toile en tissu technique qui se déploie sur quelques mètres lorsqu’un aléa climatique est annoncé : gel, grêle, forte pluie juste après un traitement, canicule avec risque d’échaudage. Elle est autonome en énergie, le moteur étant alimenté par un panneau photovoltaïque. Le système est connecté à une station météo et des capteurs à la parcelle. En cas de risque, une intelligence artificielle envoie une alerte au vigneron qui peut ensuite grâce à une application déployer le système à distance. Le système est modulaire et s’installe dans les zones les plus à risque.

« On ultracible le déploiement, ce qui permet une bonne intégration dans le paysage et permet la mécanisation ». Le dispositif est actuellement en phase de développement. Un vigneron de Morey Saint Denis Bourgogne a testé un prototype cette année qu’il a co-financé et les premiers résultats sont concluants. « Grâce au dispositif il a maintenu 90 % de son rendement cible. Alors qu’il a eu 60 % de pertes dans le témoin », rapporte Bienesis.

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