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LVMH investit dans le "premier cru" des vins sans alcool, bio avant l’heure
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"Pionnier"
LVMH investit dans le "premier cru" des vins sans alcool, bio avant l’heure

Nouveau succès pour la marque French Bloom qui vient de séduire Moët Hennessy pour son premier investissement dans les vins désalcoolisés avec un projet haut de gamme super-marketé qui est déjà séduit par Jean Moueix de Petrus, Florian Heriard-Dubreuil de Rémy Cointreau...
Par Alexandre Abellan Le 02 octobre 2024
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LVMH investit dans le
« En offrant une expérience gustative et un profil de complexité comparables à ceux des meilleurs vins, French Bloom vise à redéfinir les standards du marché des vins sans alcool » martèle Rodolphe Frerejean-Taittinger, aux côtés de Philippe Schaus, Maggie Frerejean-Taittinger, Constance Jablonski et David Serre (vice-président de la stratégie de Moët Hennessy). - crédit photo : Moët Hennessy
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loom, quand son cœur fait French Bloom. Division vins et spiritueux du groupe de luxe LVMH, Moët Hennessy annonce signer dans un communiqué « un partenariat stratégique avec French Bloom, leader du marché des effervescents de prestige sans alcool, à travers l'acquisition d'une participation minoritaire ». Lancée en 2019 par Maggie Frerejean-Taittinger et Constance Jablonski avec un groupe d’investisseurs (dont Jean Moueix, propriétaire et directeur général de Petrus, Frédéric Biousse des hôtels domaines de Fontenille, ou Florian Heriard-Dubreuil des groupes Rémy Cointreau et Oeneo), French Bloom annonce doubler sa croissance chaque année en ayant créé "la catégorie des vins effervescents sans alcool super-premium" avec des bouteilles commercialisées jusqu’à 109 €. La philosophie de la marque ressemblant à celle des cognacs et champagnes constituant le cœur de gamme de LVMH : utiliser un vin de base pour le transformer en support d’expérience sensorielle unique.

Ayant mis le paquet dans son processus de production (vin et moûts bio, eau de Genzac et jus de citron bio comme matières premières, cinq années de R&D pour la vinification et la désalcoolisation à 0,0 %*), son packaging léché (bouteilles lourdes, étiquettes soignées et fascicule sur le goulot) et sa communication (notamment sur les réseaux sociaux), la marque veut être autant pionnière que première. Quitte à brûler les étapes, la mention « biologique » et le logo bio apparaissant sur sa contre-étiquette (visible sur ce site, ici et ), alors que la réglementation européenne ne le permet pas encore (demandée par la filière qui juge ce manque aberrant, une évolution est à l’étude seulement). Le produit affiche également les logos hallal et végan.

Premier cru des vins sans alcool

Saluant « un processus visionnaire de vinification et de désalcoolisation » le communiqué y voit « l'incomparable rencontre de la tradition et de l'innovation françaises, qui s'aligne avec une demande croissante des 'flexi-drinkers' adeptes d'une consommation modérée ». PDG de French Bloom et époux de la co-fondatrice Maggie Frerejean-Taittinger, Rodolphe Frerejean-Taittinger expliquait à Vitisphere que « l'ambition de French Bloom est double : rester le leader incontesté du vin sans alcool super premium (avec une présence dans plus de 30 pays en moins de 3 ans) et se positionner comme le "premier cru" des vins sans alcool ».

Processus déconstruit

Sachant que « le prix de vente de French Bloom reflète les investissements substantiels que nous avons réalisés au cours des cinq dernières années » car « contrairement à beaucoup d'autres, nous refusons de prendre des raccourcis en ajoutant des sucres, des sulfites, des conservateurs ou des additifs chimiques », mais « notre processus de révélation du vin […] déconstruit le processus et créé nos propres spécifications techniques (récolte plus précoce de deux semaines dans le Languedoc pour garantir une acidité maximale, suivie d’un vieillissement en fûts de chêne pendant plus de 8 mois, d'une réacidification, puis d'une triple désalcoolisation à basse température) » explique Rodolphe Frerejean-Taittinger.

Dans le vignoble, LVMH est un poids lourd historique de Cognac (avec Hennessy) et du Champagne (Armand de Brignac, Dom Pérignon, Krug, Mercier, Moët & Chandon, Ruinart et Veuve Clicquot), mais aussi un acteur clé des vins de Provence (château d'Esclans, château Galoupet et Minuty), des grands crus (château d’Yquem à Sauternes, Cheval Blanc à Saint-Émilion, Clos des Lambrays en Côtes de Nuits) et des vins du monde (Ao Yun en Chine, Joseph Phelps Vineyards en Napa Valley, domaines Chandon en Argentine, Australie, Brésil, Californie, Chine et Inde).

 

* : Selon Rodolphe Frerejean-Taittinger, « nous évitons le dogmatisme, en puisant notre inspiration dans le riche héritage des vins effervescents français et du Cognac. Cette approche est profondément marquée par mes expériences dans ces deux domaines (Cognac et Champagne), que nous avons intégrées dans notre processus de vinification. »

 

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Tous les commentaires (5)
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Lulu Le 03 octobre 2024 à 07:34:50
tout est dit dans les commentaires précédents. Désalcooliser du vin est une aberration totale. On nous emmerde toute la journée pour avoir un bilan carbone le meilleur possible et ces vins désalcoolisés sont un gaspillage énergétique que l'hygiéniste bien pensant balaye d'un revers de la main. En termes de plaisir, le vin désalcoolisé c'est la masturbation et le vrai vin c'est l'amour.....
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Winaddict33 Le 02 octobre 2024 à 13:51:50
"un projet haut de gamme super-marketé" Façon polie de prendre les cons-sommateurs pour ce qu'ils sont !
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Nadine Franjus Le 02 octobre 2024 à 10:58:21
On marche sur la tête avec un produit totalement aberrant en terme de consommation d'énergie, d'eau et avec un bilan carbone désastreux. En plus, ils rajoutent une bouteille lourde!!! Le tout avec un discours dans l'univers du vin. Mais ils n'ont aucune conscience collective!!! Seul leur profit les anime. C'est une honte.
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bill et boule Le 02 octobre 2024 à 09:04:25
hallal, vegan ... on flirte avec l opportunisme en termes de marketing .. du coup on croit comprendre l absence de cuvée cacher ... l économie du vin en dit long sur l éthique d une société.Si j étais un petit martien découvrant notre petite planète ce matin , je pense que je reprendrais rapidement ma soucoupe pour rentrer à la maison ( humour )
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JLP Le 02 octobre 2024 à 09:02:27
Le mot « déconstruit » est bien à sa place !!!
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