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Des vignerons champenois formés par les pompiers aux gestes qui sauvent
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Initiative collective
Des vignerons champenois formés par les pompiers aux gestes qui sauvent

En juillet, le Syndicat Général des vignerons de Champagne a organisé avec les pompiers quinze formations sur les gestes de premiers secours, d’une durée de deux heures. Les retours sont très positifs.
Par Aude Lutun Le 25 juillet 2024
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Des vignerons champenois formés par les pompiers aux gestes qui sauvent
Durant tout le mois de juillet, le SGV a organisé quinze formations avec 253 vignerons formés par le SDIS et l’UDSP aux gestes de premiers secours. - crédit photo : Denis Coqueret
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epuis la mi-juillet, le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) propose à ses adhérents une formation de deux heures aux « gestes qui sauvent ». « Dans le cadre du plan interprofessionnel « Ensemble pour les vendanges », nous avons rencontré les pompiers, précise Ophélie Lapie-Lamiable, membre du bureau du SGV. Ils nous ont proposé de mettre en place des formations aux premiers secours pour être mieux armés en cas de problème avec un salarié ». Durant tout le mois de juillet, quinze formations ont ainsi été organisées avec 253 vignerons formés par le SDIS et l’UDSP. A la mi-juillet, le SGV a même dû en ajouter trois qui ont été complètes en 1h30 !

Denis Coqueret, viticulteur à Bragelone-Beauvois dans l’Aube a participé à la formation du 16 juillet aux Riceys. « C’est un format très intéressant, qui nous permet de revoir les principaux gestes de secours, témoigne-t-il. Nous étions une quinzaine et il y avait trois formateurs. Nous avons tous fait un massage cardiaque, positionné une victime en position PLS (position latérale de sécurité), revu le fonctionnement du défibrillateur, etc. Apprendre les gestes en amont permet de limiter le stress en cas d’accident ».

Trousse de secours

Richard Royer, vigneron à Balgnot sur Laignes, a participé à la même formation. « C’est une belle initiative collective, précise-t-il. Les deux heures ont passé très vite. On nous a rappelé qu’en cas de grosses coupures, il faut que la victime effectue un point de compression. Et prendre le relai si elle ne peut pas le faire. Nous avons aussi parlé du contenu de la trousse de secours. Celles vendues dans le commerce ne sont pas toujours adaptées à notre activité ».

Motivé, Denis Coqueret envisage d’aller plus loin en organisant une formation PSC1 (prévention et secours civique 1) de sept heures, toujours avec les pompiers.

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