ace à une concurrence toujours plus rude, Pellenc se positionne sur le créneau des outils sans fil. L’entreprise lance deux sécateurs à batterie embarquée. Tout d’abord le C3X, « le premier entièrement fabriqué en France », se félicite Simon Barbeau, président du groupe Pellenc. Dénommé M32C, le second est le fruit d’un partenariat avec un fabricant étranger. Après les avoir testés en Allemagne et en Afrique du Sud, Pellenc lance une présérie en France cet été, avant de les commercialiser à grande échelle l’an prochain. Avec les sécateurs filaires C35 et C45 commercialisés depuis 2022, la gamme Pellenc comprend maintenant quatre modèles.
Le constructeur a présenté ces nouveaux venus à la presse le 4 juin, au Château de Sannes, dans le Vaucluse. C’est parti pour un petit essai. Nous prenons un C3X en main. Destiné aux tailleurs expérimentés, ce sécateur se veut ergonomique, avec une prise en main facile. Il doit garantir un bon débit de chantier : sa tête de coupe est la même que celle du C35. Le sécateur nous paraît bien équilibré et très maniable. La batterie se clipse facilement. Nous calibrons la sécurité anti-coupure. Un peu capricieuse de prime abord, le second essai sera le bon pour que le contact de la main opposée sur la contre-lame déclenche le signal de calibration.
Nous sélectionnons facilement la demi-ouverture d’un simple toucher sur le nouveau capteur tactile situé en partie haute de la tête de coupe. Nous attaquons une branche de 30 mm de diamètre : les coupes sont puissantes et nettes. La réactivité des déclenchements successifs est bonne. Mais le bruit reste important. Pour tester les limites de l’outil, nous nous attaquons à une souche arrachée d’une douzaine centimètre de diamètre. La puissance est là, les lames s’enfoncent et arrachent du bois. Parfois, la lame se coince un peu dans le bois avec une réouverture compliquée, mais le sécateur s’en sort toujours. Ce modèle à batterie embarquée semble prometteur.
D’autant plus que l’absence de cordon représente un confort appréciable en vigne étroite. Pour renforcer ce confort et minimiser le poids supplémentaire, Pellenc a développé une version miniaturisée de la batterie amovible. Appelée Alpha Lite, elle se loge à l’arrière de l’appareil. Autre grosse nouveauté : outre le branchement sur secteur, la charge peut être effectuée via une prise USB, par exemple dans une voiture ou depuis une batterie externe.
Le second sécateur n’a pas été présenté physiquement. Deux mots tout de même sur ce M32C, qui correspond à un usage bien différent. Cet outil pro est destiné à de la taille peu intensive – 3 000 à 4 000 coupes par jour maximum –, ou comme complément d’outil de taille. Pellenc le présente comme une entrée de gamme qualitative, un compromis entre coût et performance. Il est vendu 350 € HT accompagné de deux batteries. Le C3X est proposé, lui, à environ 900 € HT avec deux batteries. C35, C45 et maintenant C3X et M32C : quatre atouts de taille pour Pellenc.
L’outil : Corps en alu forgé et coque carbone. Tête de coupe tirante pour diamètre de 35 mm max. Lame en biseau évidé, à forme plume ou standard. L’interface : Nouvelle touche tactile de demi-ouverture. Indicateur de charge. Connexion NFC pour réglages et lectures statistiques sur smartphone. L’autonomie : Deux batteries lithium (batterie supplémentaire : 90 € HT). Chargeur monobloc à trois postes. Charge unitaire : 1 h 30/batterie. Option connectique USB. Les plus : Gants de sécurité anti-coupure, poche de rangement. Garantie 5 ans dans les conditions d’entretien Pellenc.