e lui parlez plus de FranceAgriMer, mais de « FranceAgriMerci ! » annonce Jean Reyvelhannui, le responsable du pôle vin et poisson du nouvel Établissement National au Profit de l’Agriculture et de la Pêche (FranceAgriMerci). Alors que l’heure est à la simplification agricole, l’administration a connu une véritable révélation, pour ne pas dire une révolution copernicienne : au lieu contrôler a posteriori les dossiers de demande d’aide à l’investissement, la promotion ou la restructuration du vignoble, elle pourrait aider les candidats en amont à monter leurs dossiers pour bien en comprendre les implications et éviter des sanctions. « Un contrôle intelligent où la pédagogie l’emporte sur la complexité pour résoudre et pas punir » se félicite Yvon Palecroare, ancien inspecteur des travaux finis de FranceAgriMer devenu grand metteur en conformité des dossiers pour FranceAgriMerci.
« On le sait, dans notre dos les vignerons nous appellaient FranceAgriMe…e quand on leur imposait de remplir des kilomètres de dossiers que l’on contrôlait des années après, que l’on réduisait leurs aides avec des pénalités et que l’on refusait toute conciliation à l’amiable pour finir devant la justice. Mais ça, c’était avant, maintenant on ne cherche pas à aller plus loin que le cadre européen, on veut mettre à profit ces fonds communautaires pour aider les projets de la filière vin » témoigne Gérard Menvussa, qui assure le standard téléphonique de FranceAgriMerci : l’administration veillant désormais à être joignable. Et même présente sur le terrain pour aider à remplir les dossiers en s’engageant à vérifier leur conformité avec bienveillance.
Du bon sens pour accompagner et pas sanctionner, tout en mettant à profit les compétences de l’administration sur le terrain où elle ne peut que se sentir comme un poisson dans l’eau… Poisson d’avril évidemment, mais qui sait s’il n’y a pas matière à un doux rêve prémonitoire ? Il n’y aurait alors plus qu’à adopter FranceAgriMerveilleux.