menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / "Les caves coopératives sont les grandes oubliées des mesurettes annoncées"
"Les caves coopératives sont les grandes oubliées des mesurettes annoncées"
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Stéphanie Galzy
"Les caves coopératives sont les grandes oubliées des mesurettes annoncées"

La présidente du groupe d’études parlementaire vigne et vin interpelle le ministre de l’Agriculture sur le manque de réponses apportées à la coopération viticole face à la crise actuelle.
Par Alexandre Abellan Le 08 mars 2024
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Interpelant le ministre de l’Agriculture, Stéphanie Galzy « demande d’apporter toute votre attention à la situation de nos caves coopératives ». - crédit photo :
L

e salon de l’Agriculture étant passé, les parlementaires sont bien à jour des demandes et revendications de la filière vin. En témoigne la lettre de la députée Stéphanie Galzy (Hérault, Rassemblement Nationale) au ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, qui reprend les principales revendications de la section vin de la Coopération Agricole.

Envoyé ce 26 février, le courrier indique qu’« encore une fois, les caves coopératives sont les grandes oubliées des mesurettes annoncées par le Gouvernement. Aujourd’hui, elles vous appellent à l’aide et vous demeurez silencieux ». Présidente du groupe d’études parlementaire vigne et vin (dont 11 membres RN ont cosigné la lettre), Stéphanie Galzy précise qu’« en attendant les mesures structurelles, elles ont besoin de mesures conjoncturelles pour simplement survivre. Par des courriers adressés à votre attention, les caves coopératives réclament : la mise en place du stockage privé, la mise en place d’une mesure de soutien aux trésoreries, la mise en place d’une année blanche avec prise en charge des intérêts, report des annuités et report des amortissements. »

Toute une profession attend des mesures concrètes

Reprenant ce catalogue de demandes, la députée languedocienne regrette que « depuis plusieurs mois, toute une profession attend des mesures concrètes de la part du Gouvernement, il a fallu attendre un mouvement agricole fort pour que l’exécutif sorte de sa léthargie. Pourtant, les alertes étaient déjà présentes en 2023 avec, notamment, la forte mobilisation des vignerons et des viticulteurs du Languedoc-Roussillon à Narbonne au mois de novembre. »

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (3)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Arthur Le 15 mars 2024 à 04:26:02
Puisqu'elles sont les premières à casser les prix, par leur gigantisme elles ont largement contribué à alimenter la spirale baissière des cours . Qu'elles ne viennent pas encore quémander, elles sont les premières à se jeter sur tous les dispositifs d'aides à l'investissement et assèchent les budgets communautaires. Que de tromperies dans ce qui est devenu une véritable industrie, ça veut se dire vigneron et ça n'a jamais fait de vin, les transferts de récolte entre propriétaires pour faire le plein au niveau de la coop, ces bouteilles vendues sous nom de château pour faire comme si ça provenait d'un vigneron indépendant, et j'en passe. Non pas un seul sous de l'argent public ne doit continuer d'alimenter cette vaste fumisterie.
Signaler ce contenu comme inapproprié
Renaud Le 12 mars 2024 à 13:03:12
Certes la coopération ne va pas bien. Mais comme ses adhérents sont la variable d'ajustement de leur système. Ils sont dans un état bien pire. Alors certes les caves ne sont pas aidées avec les mesurettes du plan d'urgence. Le plus grand problème ne sera pas de recevoir ces subsides mais de garder ses adhérents.
Signaler ce contenu comme inapproprié
VignerondeRions Le 08 mars 2024 à 22:03:01
Madame la député oublie que les responsables professionnels dans le Sud ont nié les évidences depuis des années. Qu'ils ont raconté à Paris que tout allait bien. Qu'elle relise les articles de Vitisphère, les interviews sont édifiantes. C'est facile de s'en prendre aux gouvernants. Mais quand la filière rencontre le ministre, s'ils lui demande un peu de distillation, et des autorisations de plantations nouvelles (encore en 2024, le décret date de fin février) c'est que tout va bien non??? Avec l'argent public il faut quand même un minimum de sérieux.
Signaler ce contenu comme inapproprié

vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé