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Nouvelles demandes de la filière vin pour sortir de la crise
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Crise viticole
Nouvelles demandes de la filière vin pour sortir de la crise

Lors de la courte visite de Marc Fesneau au pavillon des vins ce 29 février, les principaux responsables professionnels l’ont alerté sur des points d’achoppement du programme d’aide d’urgence et lui ont fait de nouvelles demandes sur l'étiquetage nutritionnel, sur le stockage privé...
Par Bertrand Collard Le 29 février 2024
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Nouvelles demandes de la filière vin pour sortir de la crise
Le verre de l'amitié à la fin de la visite de Marc Fesneau au pavillon des vins le 29 février. De gauche à dte : Joël Boueilh, Jérôme Bauer, Marc Fesneau, Bernard Farges, Jérôme Despey, Jacques Gravegeal et Irène Tolleret. - crédit photo : B. Collard
L

’entrevue était chronométrée. « On a un quart d’heure », avertit une conseillère du ministre de l’Agriculture après les politesses d’usage. Ce 29 février, vers 12h10, Marc Fesneau a fait un arrêt express au pavillon des vins au salon de l’Agriculture à Paris pour une énième rencontre avec les représentants de la filière en ces temps de crise.

« Nous avons des sujets fonds d’urgence, Egalim, étiquetage, simplification… », a énuméré Bernard Farges, le président du Comité National des Interprofessions de Vins à Appellation d'Origine et à Indication Géographique (CNIV) en guise d’introduction. Puis Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer  est entré dans le vif du premier sujet et la presse a dû s’éclipser.

« Actuellement, seules les sociétés détenues à 50 % par un exploitant sont éligibles à l’aide d’urgence. Nous demandons l’application de la même règle que pour le bénéfice des aides PAC [au moins un associé doit être agriculteur actif, NDLR], a expliqué, par la suite, Jérôme Despey. Nous demandons aussi que les entreprises en observation soient éligibles au fond d’urgence. Pour l’instant elles en sont exclues, contrairement aux exploitations en redressement ou en sauvegarde. »

 

Ingrédients et nutrition, c'est non

Bien d’autres sujets ont été abordés. Concernant l’étiquetage, les Fraudes ont fait circuler une note stipulant qu’elles exigent que le QR-code nutritionnel soit clairement nommé "Ingrédients et nutrition". Pour la filière, il n’en est pas question. « On nous parle d’un choc de simplification. Donc on veut que les choses soient les plus simples possible. On ne veut pas de l’obligation de mettre ingrédients et nutrition pour chaque pays, dans chaque langue, martèle Bernard Farges. Le ministre nous a dit qu’il essaierai de peser de son poids. »

 

Stockage privé

Les deux responsables demandent également l’ouverture d’une aide au stockage privé et d’une aide aval, mais sans avoir encore évalué les montants qui seraient nécessaires. Autre sujet remis sur le tapis : celui l’arrachage définitif. Ce jeudi, il est apparu sous la nouvelle terminologie, moins brutale, d’arrachage avec perte de potentiel plus diversification. Aucune avancée sur le sujet. Les négociations à Bruxelles continuent pour que l’Etat français puisse débloquer les 150 millions d’euros annoncés le 31 janvier.

 

Accompagner les pépinières

Enfin, Jérôme Despey et Bernard Farges demandent à l’Etat « d’accompagner les effets induits de la recalibration du vignoble ». Les arrachages auront des répercussions sur les coopératives et les pépiniéristes. Pour les premières, il est question de débloquer des aides à la restructuration ou à la fusion. Pour les seconds, il s’agit d’accorder l’aide à l’arrachage des vignes-mères et de rendre éligible à l’aide à la restructuration les replantations avec changement de porte-greffe. « Pour s’adapter au changement climatique la demande en porte-greffe 3309 ou Riparia va diminuer au profit du SO4 ou du Paulsen. La pépinière est à la base de notre filière. Il faut la soutenir », plaide Bernard Farges.

 

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Tous les commentaires (2)
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augustin Le 02 mars 2024 à 00:45:09
je complète surprenant que nos decideurs n aient pas relancé sur le plan de trésorerie d urgence promis par le président macron en ouverture du sia le samedi et ce qu il en est ressorti à bercy mardi : des nouveaux prêts affectes un reechelonnement de la dette mais de vrais crédits de treso, point . Donc à la résumé il y aura peu d élus et même ces happy few n auront pas exactement ce qui était demandé c est à dire de là treso. Cette fois et faute de trésorerie, les cp pourraient pour la première fois donner lieu à des lj en direct , donc sans même passer par un long rj et des po ! Effet accélération des défaillances garanti hélas !
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augustin Le 02 mars 2024 à 00:26:22
bonsoir à tous la méconnaissance crasse de nos decideurs en ce qui concerne la connaissance des différentes étapes d une procédure collective continue à sidérér c est grave car il y a exactement 4 ans s étaient poses les mêmes problèmes d éligibilité des tpe et nous nous étions heurtés aux mêmes méprisés, qui d ailleurs avaient été clarifiées( par la même miss APR qui désormais copilote l agriculture aux côtés de Marco ) on refait le film : la première étape est dite celle du règlement amiable et n est pas publiée : on tente d avoir tout le monde banques msa et fisc et tout ceci n est pas publié donc la note bdf est intacte ,.C est probablement à ce "règlement" et non à un" redressement" que despey fait allusion dans son interview . Effctivement exclure les domaines en RA donc reglement amiable serait absurde . On enchaine souvent (surtout en ce moment) du RA vers une nouvelle procédure dite de sauvegarde , sous le contrôle d un magistrat et avec l aide recommandée d un avocat voire d un administrateur La encore il serait logique que les aides puissent continuer à débouler pour ces malheureux ... Mais de plus en plus souvent le passif exigible depasse l actif dispo ... Il faut déposer le bilan et faire constater la cessation de paiement alias CP Le magistrat décide donc souvent à ce stade le règlement judiciaire rj,)afin , via des périodes d observation (po )successives de voir si l entreprise peut mettre en place un plan de continuité ou bien trouver un repreneur : po1 po 2 et même po 3 spéciale( d ' alignement recolte) se succedent donc rapidement ... A défaut de solution le prononcé de la liquidation est obligatoire ( lj,) Le débat actuel concernant l éligibilité des tpe notamment viticoles aux aides et aux prêts est donc sur le " déplacement du curseur" sur cette évolution de la procédure que je viens de rappeler succinctement... Trop laxiste , le choix d accepter tout le monde en aval même dans les situations d insolvabilité , sera retoque notamment à Bruxelles ! Alternativement et si trop restrictif , le processus ne pourra ainsi fonctionner que pour une trop petite minorité de tpe encore en bonne santé La zone grise est donc effectivement autour de la cp , de la mise en rj et , du coup de ses po successives . Ce serait très bien si c était possible de toucher des subsides même post cp et donc en pleines po Mais Bruxelles ne laissera pas passer semble t il à suivre donc La decision est politique car encore une fois si on arrosé tout le monde c est probablement très coûteux mais alternativement si on continue à ne prêter qu aux riches le secteur tout entier peut plonger. Bruxelles et Bercy mais aussi la place Vendôme doivent clarifier rapidement ce point crucial : inutile de donner des faux espoirs , les viticulteurs seraient très énervés si le ptu n aboutissait pas .Merci pour eux.
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