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Avec un débit de chantier de "45 min/ha", la nouvelle prétailleuse de Ferrand "avale du sarment !"
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Retour d'expérience
Avec un débit de chantier de "45 min/ha", la nouvelle prétailleuse de Ferrand "avale du sarment !"

Avec sa nouvelle prétailleuse, Ferrand met de côté l’ouverture par pivot au profit de la translation sur un axe. Au grand bonheur de l’un des premiers utilisateurs.
Par Vincent Gobert Le 22 janvier 2024
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Avec un débit de chantier de
Nouvelle prétailleuse de Ferrand, avec système à glissière. - crédit photo : Ferrand
F

ini, l’ouverture compas. Ferrand inaugure l'ouverture à glissière pour les prétailleuses. Deux vérins à double effet ouvrent et ferment sa nouvelle machine en déplaçant, le long d’une glissière perpendiculaire à la progression du tracteur, les deux arbres qui portent les disques émietteurs.

"Une machine très réactive et légère"

Quelques clients précurseurs en ont déjà profité. Parmi eux, Fabien Garcia, viticulteur à Montbrun-les-Corbières, dans l’Aude, a prétaillé toute sa surface à l’aide de cet outil. « C’est une bonne machine, réactive et légère, établit-il. Elle fait partie de celles qui nettoient le mieux autour des piquets car elle est très réactive. Nous l’avons achetée en Cuma, à trois domaines, en remplacement d’une Coup’Eco Viti qui était fatiguée. Nous l’avons montée sur un mât Ferrand acheté pour l’occasion, et attelée à l’avant d’un tracteur New Holland T4 90 N avec pont avant suspendu. »

Cette machine a déjà prétaillé les 90 ha de trois domaines. « Il n’y a pas eu de panne ni d’arrêt de chantier, précise Fabien Garcia. Nous avons roulé vite, entre 6 et 7,5 km/h, et obtenu un débit de chantier d’environ 45 min/ha, alors que nous n’avons pas acheté l’automatisme d’ouverture (lire l’encadré). C’est dire qu’elle avale du sarment ! » Côté prix, « nous avons négocié avec Ferrand. De mémoire, nous avons payé environ 20 000 €, avec le mât ».

Au-delà des performances

Si ses performances sont similaires à celles de l’ancienne machine, la nouvelle offre d’autres avantages. « La Ferrand reste très légère, même avec les doubles disques, une configuration utile pour un bon nettoyage. Cela tient au fait que les arbres sont d’un bloc, en alu, et montés sur un seul palier en partie supérieure. Ferrand a choisi une grosse section afin d’assurer leur rigidité. Une nécessité car les arbres sont libres en partie inférieure et non pas repris, comme sur les modèles à mouvement de compas. Cela permet d’ailleurs de ne pas prendre les fils sous les disques. »

Fabien Garcia ajoute que la prétailleuse « a un mouvement plus rapide et plus doux que les modèles à compas. Il n’y a plus de coup de bélier en fin de mouvement ». Cette souplesse est le fait d’une boule d’azote qui amortit l’ouverture en fin de course des vérins.

Un montage classique

Le montage de la nouvelle prétailleuse est classique. Les viticulteurs audois ont branché l’hydraulique à l’arrière du tracteur, à cause du retour libre. « La prétailleuse ne nécessite pas beaucoup de débit, dans les 35 l/min. Mais il faut ce retour libre d’huile. Les flexibles courent sur le côté droit du tracteur. » En termes de réglages et gestion de l’outil, trois fonctions sont mobilisées : hauteur de travail, déport par rapport au tracteur et ouverture aux piquets. Elles sont contrôlées au joystick Ferrand installé en cabine.

Parmi les points d’attention, il y a l’incontournable graissage. « On graisse les paliers tous les jours, précise Fabien Garcia. Il y a un peu moins de graisseurs sur ce modèle. » Enfin, le vigneron dit apprécier la proximité de Ferrand. « Le SAV usine est à Villemoustaussou, à 30 km de chez nous. Ils sont très à l’écoute de nos critiques et de nos propositions. » Une affaire qui semble donc vouloir rouler.

 

Le choix de l’ouverture manuelle

Dans l’Aude, Fabien Garcia et ses deux associés en Cuma n’ont pas opté pour l’ouverture automatique au piquet. « C’est une option assez chère. Nous avons trouvé que ce n’était pas justifié par notre utilisation car nous n’assurons pas de prestation. Devoir appuyer sur un bouton, ce n’est pas la mort. On trouvait aussi que la précédente ouverture automatique de Ferrand n’avait pas très bonne réputation, et qu’en plus elle est encombrante à l’avant, ce qui diminue la maniabilité en bout de rang. »

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