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Une "horde de boucs et de chèvres" vandalise des vignes
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2023 dans le rétroviseur
Une "horde de boucs et de chèvres" vandalise des vignes

[Article initialement paru le 23 mars 2023] Depuis trois ans, des troupeaux abandonnés par une éleveuse de Saint-André-de-Roquelongue privent des viticulteurs d’une bonne partie de leur vendange. Leur colère monte.
Par Marion Bazireau Le 05 janvier 2024
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Des chèvres aux abords du château Gléon, à Villesèque-des-Corbières. - crédit photo : Syndicat des vignerons de l'Aude
«

Ils ont déjà mangé les sarments, ce sera bientôt les bourgeons et les raisins. C’est comme ça depuis 3 ans, on n’en peut plus ! » Comme ses confrères, le président du syndicat des vignerons de l’Aude se dit prêt « à tirer au fusil la horde de boucs et de chèvres » laissés à l’abandon par leur propriétaire, « une parisienne devenue éleveuse à Saint-André-de-Roquelongue au domaine de Taura après un burn-out ».

Ce 20 mars, Frédéric Rouanet a une nouvelle fois alerté la presse au château Gléon, à Villesèque-des-Corbières, où les chèvres sautent par-dessus les fils électriques installés par le propriétaire pour protéger ses parcelles.

Hors de contrôle depuis 2016, le troupeau à visée pastorale est passé de 80 à 1400 bêtes. « Il ravage le vignoble et fait craindre des accidents de la circulation dans un rayon de 10 km autour de la ferme » s’énerve Frédéric Rouanet.

En mai 2022, l’éleveuse avait promis de reprendre le contrôle de ses caprins et recueilli 45 000 signatures lors d’une pétition visant à les sauver de l’euthanasie. « Mais elle n’a rien fait et la situation continue d’empirer ».

Des enclos pour parquer les chèvres

Soutenu par les chasseurs et maires de la région, le président du syndicat des vignerons vient d’obtenir la construction d’enclos faisant office de fourrière pour animaux errants. « Quand des chèvres seront piégées, leur propriétaire aura 7 jours pour payer une amende et les récupérer. Si elle ne le fait pas, elles seront confiées à d’autres bergers souhaitant s’installer » résume-t-il, très remonté contre un « abruti d’activiste » ayant libéré les premières bêtes capturées ce 21 mars.

Frédéric Rouanet a repris rendez-vous à la sous-préfecture ce 28 mars et espère que l’éleveuse sera rapidement condamnée.

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