près la champenoise, la bordelaise se met au régime sec.
Un défi pour Verallia, un des leader sur le secteur tant le sujet est complexe du point de vue esthétique mais aussi technique. « Ce projet a représenté un défi important. Notre approche a impliqué la création d'outils de modélisation de pointe pour anticiper la tenue mécanique de la bouteille, en prenant en compte des facteurs tels que la résistance aux chocs ou à la charge verticale », indique Corinne Payen, directrice R&D chez Verallia.
Autre aspect, et pas des moindres, celui de l’environnement et notamment de la réduction des émissions de CO2, sujet qui occupe les fabricants de contenants en verre mais aussi les clients - près de 40% du bilan carbone d’une entreprises viticole proviendrait du flacon en verre (Le Figaro Vin) :
« Pour l’aspect environnemental, avec ses 25 % de poids en moins, la Bordelaise Air 300G permet de réduire les coûts de transport entre l’usine Verallia et nos lignes d’embouteillage. Mais surtout, concernant les produits finis, elle permet d’optimiser les chargements container pour le grand export et des camions pour les pays européens, ce qui procure un avantage déterminant auprès de nos clients », ajoute Laurent Guillot, directeur général Grand Bourry, client de Verallia.
Exposée lors du salon Sitevi à Montpellier, la Bordelaise Air 300G en teinte blanche et en bague à vis est d’ores et déjà disponible. Sa déclinaison en teinte verte et en bague à vis le sera prochainement, quant à une possible surtarification, Verallia botte en touche mais assure que cette innovation répond à des enjeux qui dépassent le seul stade de la valeur : « Nous avons optimisé le cycle de vie de la bouteille pour permettre à nos clients de réduire leur impact environnemental. C'est une innovation largement valorisée par nos clients que nous positionnons comme une solution attractive par rapport à des bouteilles plus lourdes. »