our sa 3è édition, le Salon Wine Rendez-vous a convié acheteurs et journalistes étrangers à venir déguster et acheter les vins de 20 unions coopératives les 6 et 7 novembre au dernier étage du Pullman Paris Tour Eiffel. Les responsables des caves exposantes comme Plaimont, Alliance Alsace ou Foncalieu ont été très assidus lors de la conférence-débat sur l’application Vivino.
Kristy Paris, responsable des partenariats globaux de Vivino a donné des chiffres qui donnent le vertige : 2,5 milliards de bouteilles scannées, 66 millions d’utilisateurs, 281 millions de notes chiffrées sur une échelle de 5, une liste 17 millions de vins, qui font l’objet de 2 millions de visites chaque jour. Vivino est l’application de vin la plus téléchargée dans le monde et revendique des utilisateurs qui vont de débutant à connaisseur.
La note Vivino de 4 correspond à un 90 chez Parker et un 89 chez Wine Spectator. Moins de 7% des vins atteignent cette note. Les vins qui recueillent le plus de suffrages se trouvent plutôt entre 3,4 et 3,9.
Créée en 2010 par l’amateur danois Heini Zachariassen, l’application mobile avait été surnommée le Shazam du vin, car elle permettait d’abord aux curieux de trouver des informations et des avis sur des milliers de vins en quelques clics. Depuis 2017 elle donne accès direct à l’achat sur des sites partenaires. Vivino propose aussi aux marques et aux vignerons différents services de publicité et de marketing payants pour améliorer leurs pages et encourager les ventes. Ce « brand partnership », partenariat avec les marques, comprend des campagnes par mail et des messages directement dans l’application, qui tiennent compte de l’historique de l’utilisateur et des notations de la communauté. Le vigneron annonceur dispose d’un tableau de bord qui lui permet de suivre les ventes de ses vins et parfois de découvrir des distributeurs qu’il ignorait.
Les tarifs de Vivino vont de 2 000 € par an à plusieurs centaines de milliers d’euros, mais la moyenne pour un vignoble familial est de 3 000 €. Kristi Paris reconnait que le taux de conversion sur le site est minime, mais qu’il est compensé par les 66 millions d’utilisateurs. Reste toutefois à considérer que les cuvées tirées à 3 000 exemplaires ont peu de chance d’être vues et encore moins bues et notées par plusieurs milliers d’amateurs.