Unité vigneronne

Le Midi viticole, et au-delà, pour manifester le 25 novembre à Narbonne

ne réunion de représentants syndicaux de tout le Midi viticole le lundi 6 novembre à Montpellier est venue confirmer que la manifestation du samedi 25 novembre devrait être d’ampleur. Autour d’un noyau dur languedocien, des viticulteurs de l’arc méditerranéen et au-delà devraient garnir les rangs du cortège qui circulera dans les rues de Narbonne à partir de 14h30. « Ce sera un jour noir pour notre viticulture », annonce en vidéo le président du syndicat des Vignerons de l’Aude Frédéric Rouanet, qui appelle à une grève totale dans les vignes et une mobilisation pour ce jour du 25 novembre.

C’est même, au-delà du seul peuple vigneron, tous ceux qui sont touchés de près ou de loin par la question rurale et la place centrale de la viticulture dans l’économie des territoires, l’entretien des paysages, la lutte contre le risque d’incendie et les enjeux environnementaux en général, qui sont appelés à se mobiliser dans 15 jours. « Face à des acheteurs qui nous ont promené ces 18 derniers mois et un gouvernement qui fait la sourde oreille dans une situation si grave », Frédéric Rouanet indique à Vitisphere qu'il veut fédérer « une unité historique » des départements du Sud viticole.

Du Var aux Landes

Directement concernés par les problèmes de friches viticoles, les chasseurs sont également invités à marcher aux côtés du peuple vigneron. Le président du syndicat des vignerons de l’Aude évoque même des possibles venues de vignerons du grand Sud-Ouest. « Du Gers, des Landes et peut-être même des Bordelais nous ont fait part de leur intérêt pour participer. Je ne peux pas fixer d’objectifs, simplement que le mouvement soit conséquent », enchaîne Frédéric Rouanet.

En attendant, les derniers réglages d’organisation de la manifestation seront peaufinés avec les pouvoirs publics. Des évènements localisés se dérouleront dans les départements mobilisés, pour faire monter progressivement la pression d’ici le 25 novembre. « Chacun fait ce qu’il veut. De notre côté, nous rencontrerons le préfet pour lui répéter nos revendications », termine Frédéric Rouanet.