Commerce agroalimentaire : le guide “Où Exporter ? Agro - L’Essentiel 2026” dévoile les marchés clés pour les entreprises françaises

lors que le commerce mondial sort progressivement de deux années de turbulences, le secteur agroalimentaire retrouve des repères plus stables. Après une contraction en 2023, les échanges mondiaux ont progressé de 3 % en 2024, atteignant près de 2 000 milliards d’euros. Mais derrière cette apparente accalmie, les lignes bougent : hausse des tensions géopolitiques, retour de la concurrence ukrainienne et russe sur les céréales, essoufflement de la demande chinoise.

C’est dans ce contexte que Business France publie Où Exporter ? Agro – L’Essentiel 2026, une synthèse du célèbre “Livre Blanc Agro” destinée à guider les entreprises dans leurs choix à l’export.

France : des exportations qui résistent mais un excédent fragilisé

La France reste dans le peloton de tête mondial, mais voit son excédent commercial s’éroder. En 2024, les exportations agricoles et agroalimentaires ont atteint 82 milliards d’euros (+1 %), tandis que l’excédent s’est limité à 3 milliards d’euros, contre 9 milliards deux ans plus tôt. Les vins et spiritueux, encore premiers produits exportés, marquent le pas (-4 %), tout comme les céréales, pénalisées par la baisse des cours et la concurrence de la mer Noire. À l’inverse, les produits laitiers, la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie et les préparations alimentaires poursuivent leur ascension et constituent désormais des atouts majeurs du “made in France” à l’international.

L’Europe comme socle, les États-Unis en relais de croissance

L’Union européenne demeure le premier débouché des exportations françaises (70 % des flux), confirmant son rôle de marché refuge dans un monde instable. Mais les États-Unis tirent leur épingle du jeu, avec une hausse de 6 % des importations en 2024, portée notamment par les produits laitiers et les préparations à base de céréales. À l’inverse, la Chine continue de reculer (-20 %), en raison de la baisse de ses achats de céréales et de boissons alcoolisées, et de tensions commerciales persistantes.

« Les entreprises françaises doivent aujourd’hui identifier les niches de croissance, valoriser la qualité et s’appuyer sur les leviers européens et les marchés tiers en développement », souligne Philippe Marrec, directeur du département Info-Conseil chez Business France.

Des filières à suivre de près : agroéquipements, ingrédients, Petfood

L’édition 2026 consacre plusieurs focus sectoriels. Les agroéquipements connaissent un ajustement après trois années exceptionnelles, mais la filière semences maintient son rang mondial. Les équipements pour l’industrie agroalimentaire (IAA), portés par les enjeux de digitalisation, automatisation et décarbonation, offrent des perspectives solides, notamment en Europe et en Asie du Sud-Est. Le Petfood, lui, confirme sa vitalité : la France est désormais 7e exportateur mondial, soutenue par la montée en gamme et la “premiumisation” du marché.

Enfin, les ingrédients alimentaires, en sortie de cycle inflationniste, affichent un recentrage sur la valeur ajoutée et le “clean label”, avec des opportunités croissantes aux États-Unis et au Japon.

Un outil opérationnel pour cibler les bons marchés

Version condensée du Livre Blanc Agro, L’Essentiel 2026 dresse un panorama clair des échanges mondiaux, des zones géographiques à fort potentiel et des filières françaises les plus performantes. L’ouvrage offre aux entreprises un outil d’aide à la décision, synthétique et actualisé, pour ajuster leur stratégie export dans un environnement mouvant.

À lire dès maintenant

Où Exporter ? Agro – L’Essentiel 2026 est disponible directement au téléchargement via le formulaire ci-dessous :