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Droits de plantation : le vignoble européen a-t-il trop vite enterré la hache de guerre ?
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Droits de plantation : le vignoble européen a-t-il trop vite enterré la hache de guerre ?

Par Alexandre Abellan Le 14 avril 2014
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Droits de plantation : le vignoble européen a-t-il trop vite enterré la hache de guerre ?
«

 On a le sentiment que la Commission Européenne cherche à prendre sa revanche ! N’a-t-elle pas retenu les leçons de la mobilisation des vignerons ? » se demandait Bernard Farges ce 10 avril au palais des Papes d'Avignon, au diapason avec l'ensemble du congrès de la Confédération Nationale des Producteurs de Vins et Eaux-de-vie de vin à AOC (CNAOC), qu'il préside. Si la CNAOC et la Commission Européenne vont main dans la main sur le sujet de la protection des Indications Géographiques, les frictions sur le sujet de la gestion du potentiel de production européen sont sur le point de raviver les étincelles d'antan.

Alors que les négociations du trilogue avaient débouché in extremis sur un système d'autorisation de plantation (fixé à 1 %, en vigueur de 2016 à 2030), il semble que seule une bataille ait été remportée en juillet 2013. En guise de prolongations, la Commission Européenne pourrait en effet remporter sa revanche via un acte délégué, proche de sa vision libérale de la production vinicole. Les discussions sur la mise en application du système d'autorisation, cristallisent ainsi les inquiétudes des représentants de la filière, qui craignent un outil de régulation plus quantitatif que qualitatif (cliquer ici pour en ssavoir plus).

La pierre d'achoppement dans le système envisagé par la Commission est « la plantation de vignes destinée à la production de Vins sans Indication Géographique, qui était jusqu’alors interdite, deviendrait possible partout y compris sur les zones de production des Appellations d'Origine Contrôlée et des Indications Géographiques Protégées ». La CNAOC craignant que les modalités de régulation de la production en AOC et IGP soient contournées. « Que ceux qui demandent à en planter nous prouvent qu’il y aura des débouchés commerciaux et que les vignerons en vivront bien ! » exige Philippe Pellaton, le secrétaire général de la CNAOC, qui démontre que le débat sera loin d'être apaisé sur le sujet.

 

 

[Illustration : Taupe-au-regard-perçant, le grand sachem de la tribu des Pieds-Noirs déterrant la hache de guerre, détail d'une case de l'album Tintin en Amérique (Hergé, éditions Moulinsart)]

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