l'issue de la troisième réunion entre les ministères de l'Agriculture, de l'Economie et les représentants de la filière sur les techniques d'enrichissement des vins, « le remède miracle n'a pas été trouvé » rapporte Bernard Farges, le président de la Confédération Nationale des producteurs de vins d'Appellations d'Origine Contrôlées (la CNAOC, aujourd'hui en assemblée générale à Avignon). « On voit peu de choses avancer, mais on reste optimiste, nous sommes contraints d'avancer. Et ce qui est sûr, on ne pourra pas sur le long terme continuer à travailler comme ça, avec une France coupée en deux régimes. Il faut envisager à moyen terme qu'il n'y ait plus qu'un seul régime. »
Si la filière et l'administration partagent cette volonté de clarification réglementaire, cette période de transition s'annonce délicate. Alors que tous clamaient « plus jamais ça » après des vendanges 2013 sous tension (cliquer ici pour en savoir plus), certains craignent déjà que, faute d'avancées, l'histoire ne se répète en 2014. Un cap acceptable devra pourtant être fixé « plus tôt, que les décisions ne se prennent pas à l'arrache entre Bercy et la rue de Varennes durant les vendanges » confie Bernard Farges, qui précise que « la France est le seul pays d'Europe à fonctionner ainsi, ce qui est un désavantage compétitif », en plus de créer des tensions entre bassins de production, « selon leurs choix qui sont légitimes ».
La demande de compensation des écarts de coûts entre le saccharose et les Moûts Concentrés/Moûts Concentrés Rectifiés reste d'actualité, étant toujours portée par Jérôme Despey, le président du Conseil Spécialisé Vins de FranceAgriMer (cliquer ici pour en savoir plus).
[Portrait de Bernard Farges : CNAOC]