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Maladies du bois : la recherche mobilisée face à ''l'escatastrophe'' viticole
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Maladies du bois : la recherche mobilisée face à ''l'escatastrophe'' viticole

Par Alexandre Abellan Le 28 octobre 2013
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Maladies du bois : la recherche mobilisée face à ''l'escatastrophe'' viticole
A

ujourd'hui, y-a-t-il un bassin viticole qui ne soit pas victime des maladies du bois en France ? A mesure qu'esca, black dead arm, eutypiose et autres dépérissements se développent, la crainte d'une nouvelle crise viticole du gabarit de celle phylloxérique grandit. Cet été, de nombreuses voix se sont élevées du vignoble pour en faire une grande cause nationale de recherche : Michel Issaly (président des Vignerons Indépendants de France), Michel Baldassini (Président Délégué du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne), le Groupe de Travail Maladies du Bois (FranceAgriMer)...

L'inquiétude bouillonnante de la filière semble bien avoir été entendue, « trois nouveaux projets de recherche sur les maladies du bois, d’une durée de 3 ans, viennent d’être lancés pour un montant de 3,7 millions d’euros » vient d'annoncer l'Institut Français de la Vigne et du Vin. Ces programmes se pencheront respectivement sur les microflores pathogènes et protectrices du bois de la vigne (avec l'objectif de développer des marqueurs de tolérance et de diagnostic), l'étude de l’agressivité des champignons impliqués dans les maladies du bois de la vigne (afin de comprendre l'efficacité de l’arsénite de sodium, seul traitement curatif connu, interdit depuis 2001 en France) et l'évaluation de l’impact des techniques agricoles et des facteurs environnementaux.

Centralisées en Champagne (Université de Reims), Gironde (Bordeaux Sciences Agro) et Languedoc-Roussillon (Chambre Régionale d’Agriculture), ces recherches se basent sur la coopération européenne (programmes COST) et se doublent donc d'une une plate-forme de recherche et développement réunissant 70 experts européens. En attendant les premiers résultats, il n'y a pour l'instant « qu'une solution à disposition : arracher et replanter... » comme le résume Benjamin Baudry, adjoint au chef de culture du château d'Yquem.

 

[Photo : forme lente d'esca sur cépage blanc ; Philippe Larignon (ENTAV-ITV)]

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Tous les commentaires (3)
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PILLOT Le 05 novembre 2013 à 21:35:35
Il manque manifestement un 4ème projet. Quand la PCR pour l'identification des espèces impliquées montre la complexité de la flore impliquée (travail récent du groupe suisse de Changing), une recherche de pied-mères spontanément résistants à l'esca et au BDA devient un impératif absolu. J.PILLOT, Professeur honoraire à l'Institut Pasteur de Paris
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Marie PL Le 05 novembre 2013 à 09:01:54
"il n'y a pour l'instant « qu'une solution à disposition : arracher et replanter... »" Non, il y a une autre solution, la génodique http://www.genodics.com/media/pdf/applications/vigne/Genodics_Application%20ESCA_120214.pdf Cela fonctionne, nous l'utilisons sur deux parcelles de notre domaine depuis deux ans.
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Robert G. Le 29 octobre 2013 à 09:51:40
Si nos amis en blouse s'y mettent, c'est que ça tourne vraiment à l'escataclysme! Pourquoi ne planchent-ils pas également à l'obtention de variétés résistantes aux maladies "traditionnelles" et à ces "nouveaux" dépérissements? Il faut espérer que les chinois ne voient pas dans ces recherches subventionnées une mesure de dumping pour gonfler notre productivité, c'est qu'ils sont tatillons...
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