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Aménagée, ajournée ou supprimée : le rejet de l'écotaxe poids lourds prend la route des vins
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Aménagée, ajournée ou supprimée : le rejet de l'écotaxe poids lourds prend la route des vins

Par Alexandre Abellan Le 24 octobre 2013
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Aménagée, ajournée ou supprimée : le rejet de l'écotaxe poids lourds prend la route des vins
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ême reportée au premier janvier 2014, l'écotaxe poids lourds fait toujours réagir de manière épidermique : « l'ajournement, c'est maintenant » s'exclament la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, « la coupe est pleine » s'insurge Michel Issaly (président des Vignerons Indépendants de France)... Il faut dire que la réduction de moitié de l'écotaxe appliquée aux entreprises bretonnes a ouvert une brèche, même si elle est jugée insuffisante par les industries agroalimentaires du Finistère (à l'origine de la reconnaissance de cette « insularité », selon les propos du ministère de l'Agriculture).

Si depuis l'arrêté du 2 octobre reportant (de nouveau) la date d'entrée en vigueur de la "taxe nationale sur les transports de marchandise", le gouvernement semble tenir vaille que vaille à l'application de l'écotaxe début 2014, des aménagements pourraient donc être négociables par secteurs géographiques. Avec un taux compris entre 0,025 et 0,20 € par kilomètre (selon le nombre d’essieux et les émissions de polluants), cette taxe kilométrique sur le transport (hors-autoroute) des marchandises par camions de plus de 3,5 tonnes devrait ainsi être soumise à un abattement pour les régions excentrées : -50 % en Bretagne, -30 % en Aquitaine et Midi-Pyrénées. L'exonération du secteur agricole n'est également pas à écarter, certains acteurs économiques (comme les forains et cirques) ayant eu la garantie de ne pas être assujettis à cette taxe.

Issue du Grenelle Environnement de 2009, cette taxe kilométrique a pour objectif de financer les infrastructures de transport, comme le rappelle la Fédération Nationale des Travaux Publics. Le monde agricole français craint quant à lui un renchérissement des coûts du transport routier, qui serait un frein compétitif. « Nos entreprises sont extrêmement fragiles et l’augmentation de charges sur nos exploitations nous obligera à réduire encore nos marges déjà très faibles » s'inquiète Michel Issaly.

 

[Photo : Rallye d'Alsace ce 6 octobre 2013 ; Fédération Française du Sport Automobile]

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vasselin Le 25 octobre 2013 à 11:29:12
POURQUOI LES FORAINS NE DEVRAIENT PAS PAYER
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