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Ni plus, ni moins : un mois après la grêle, le ministre visite le vignoble bordelais ravagé
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Ni plus, ni moins : un mois après la grêle, le ministre visite le vignoble bordelais ravagé

Par Alexandre Abellan Le 03 septembre 2013
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Ni plus, ni moins : un mois après la grêle, le ministre visite le vignoble bordelais ravagé
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e 30 août, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, visitait en Gironde des exploitations victimes des orages de grêle du 2 août, à commencer par le château Fontbaude (à Saint-Magne de Castillon, au coeur de la zone sinistrée selon la carte de la Chambre d'Agriculture). « Le ministre est venu, et il est reparti » résume Christian Sabate, qui cultive ces 20 hectares de vignes avec son frère Yannick. « On savait déjà ce qu'il nous a dit : qu'il n'y aurait pas d'aides supplémentaires. On ne s'attendait pas à ce qu'il en sorte de son chapeau... Mais il a bien fait de venir voir par lui-même les dégâts. Une bonne récolte s'annonçait, malgré la coulure du merlot. »

Face aux grappes flétries et aux bois meurtris, Stéphane Le Foll a déclaré « anticiper 2014. On va être obligés de faire le constat d'une récolte qui, selon les cas, va être de zéro, dix, vingt, trente... selon les endroits. A partir de ce moment là on va engager avec la préfecture un suivi et je j'engagerai FranceAgriMer pour voir ce que l'on peut apporter afin de régler les problèmes de trésorerie. » Lors de sa visite, le ministre a confirmé les dispositifs mis en place par le préfet de la Gironde, Michel Delpuech, notamment la mise en place de chômage partiel et la possibilité d'acheter des raisins (pour en savoir plus, cliquer ici).

Affichant une baisse de 80 % de sa production, le château Fontbaude ne bénéficiera cependant d'aucun de ces dispositifs, « nous n'avons pas d'employés et il n'y a pas de raisins à vendre, ou alors trop cher ! » conclue Christian Sabate. « Et reculer les échéances MSA ou de nos prêts ne nous empêchera pas de les payer au final. » Si cette visite était avant tout médiatique, elle a remis sur le tapis la question de l'assurance grêle. Comme 100 000 autres hectares de vignes en France, le château Fontbaude n'est pas assuré, « les coûts sont trop élevés pour avoir une assurance optimale. Mais si tout le monde était assuré, ça mutualiserait le coût... » glisse Christian Sabate.

Cette remarque fait écho à une piste récemment évoquée par Jérôme Despey, président du Conseil Vin de FranceAgriMer : la mise en place obligatoire d'une assurance grêle. En attendant, la fin de l'année s'annoncent compliquées pour les entreprises spécialisées dans le vrac de jeunes vins. N'ayant pas de stocks pour accuser le coup, elles seront particulièrment fragilisées cette fin d'année.

 

 

[Photo :Christian Sabate et Stéphane le Foll dans les vignes bordelaises ce 30 août 2013, par Pascal Xicluna pour le Ministère de l'Agriculture]

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Tous les commentaires (4)
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Karine B. Le 10 septembre 2013 à 11:38:26
Je rebondis sur plusieurs commentaires, pour ce qui est du cirque médiatique, je pense qu'une visite c'est bien.. si elle est bénéfique, autrement, cela me semble plus être une mascarade! Pour le point sur les assurances grêle obligatoire, quand on voit l'énormité de ce poste de dépense pour les exploitations qui s'assurent et le ridicule des conditions d'indemnisations en cas de dommage, je me pose la question à savoir si une obligation d'assurance ne reviendrait pas à ..... faire faire du chiffre aux assureurs. Peut être se poser la question sur une mutualisation oui, mais à quelles conditions. Ce qui me scandalise le plus c'est de voir les primes versées aux céréaliers les années précédentes pour des "dommages" liés à la sécheresse par exemple alors que les cours on permis de largement faire le plein de trésorerie. Jusqu'à quand allons nous laisser crever nos viticulteurs quand on voit que même les grosses structures commencent à souffrir, pendant que les petites ferment une à une... C'est une honte, il y a un problème dans le système!
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alain f Le 08 septembre 2013 à 22:06:05
je suis desome que l on parle toujours de la meme choses, les aides bidon, les assurances grele...., personnes ne parle des générateurs anti greles qui ne sont jamais allumee en temps voulus, et qui soit disant coute chers,et ce que un jours on va penser a sauver nos vignes, je pense que ce sont elles qui nous font vivre je pense !!!
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craoux Le 03 septembre 2013 à 22:33:39
Je souhaiterais que nous soit expliquée la "piste récemment évoquée par Jérôme Despey, président du Conseil Vin de FranceAgriMer : la mise en place obligatoire d'une assurance grêle." .... Sauf à n'y plus rien comprendre, je m'entête à rappeler qu'une prise en charge par l'UE (au titre du 2 ème programme Franco-français viticole) est impossible si le critère "obligatoire" est mis en avant. Mais peut-être que M. Despey a un atout dans la manche.
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Robert G. Le 03 septembre 2013 à 10:45:34
Une petite visite et puis ça s'en va... Un beau cirque médiatique pour faire l'actualité de la rentrée, à défaut d'aider les sinistrés. Et ne parlons pas de les rassurer!
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