ans la filière française du vin, il est commun de définir l'oenologue comme « celui qui fait le vin », et qui posséde le diplôme qui en atteste. Ce titre est en effet protégé depuis la loi du 19 mars 1955 et la mise en place du diplôme national d'Å“nologue, qui « qualifie dans les opérations d'élaboration et de conservation des vins ». Moins de 60 ans après ce jalon fondateur, ce métier de spécialistes a bien évolué : passant de la correction des défauts à l'accompagnement des vins. Signe d'attentes nouvelles, lors de la dernière Assemblée générale de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), une résolution redéfinit « l’Å“nologue et son rôle tout au long du processus de la production du vin ».
D'après la résolution OIV-ECO 492-2013, l'Å“nologue est « un spécialiste capable de prendre en charge toute la complexité des problématiques liées à la production de vin » : « la production de raisin, la transformation de raisin et la production de vin, le contrôle de la production, la commercialisation et l’adaptation des produits au marché et l’analyse des résultats ». Cette définition précise que le titre d'Å“nologue ne peut être acquis que suite « à une formation académique diplômante et pluriannuelle de niveau universitaire ». L'Union des Œnologues de France s'est empressée de saluer « une bien belle avancée pour la profession ».
[Illustration : Union des Œnologues de France]