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161-49 C : les pépiniéristes refusent d’être les boucs émissaires
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161-49 C : les pépiniéristes refusent d’être les boucs émissaires

Par Egmont Labadie Le 18 mai 2012
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161-49 C : les pépiniéristes refusent d’être les boucs émissaires
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ous signalions récemment des problèmes de développement de plants ayant pour porte-greffe le dénommé 161-49 Couderc. Comme le soulignait la note technique (pour en savoir plus, cliquer ici), ce porte-greffe est d’une utilisation difficile, voire périlleuse. Il en a été question lors du congrès de la Fédération Française des Pépiniéristes Viticoles (FFPV) de la fin de l’année dernière.

Jean-Pierre Mercier, ancien président de la fédération, qui dirigeait le groupe de travail sur la question, déclarait à cette occasion que le 161-49 C « a des défauts qu’il a toujours eus depuis qu’il a été obtenu il y a 123 ans. Il ne s’adapte pas à tous les sols, et peut-être pas à tous les greffons. Cette précaution d’adaptation n’a pendant longtemps pas été toujours respectée, il en a été planté un peu partout et n’importe où, dans l’espérance de faire des vins de meilleure qualité, avec des greffons d’un peu tous les cépages. Il en résulte des accidents végétatifs graves, voire très graves, qui ont toujours existé, je les ai vus dans mon plus jeune âge. » Selon les pépiniéristes bourguignons présents au congrès, il est utilisé depuis cent ans dans leur région avec succès, mais avec la précaution d’attendre la cinquième année pour l’entrée en production. Le vignoble charentais utilise aussi beaucoup le 161-49 C, sans connaître de problème.

Parce que ce porte-greffe est bien « inscrit dans les listes nationales » comme le rappelle Jean-Pierre Mercier, celui-ci critique les vélléités de vignerons qui auraient le désir de mettre en route des procédures juridiques d’indemnisation à l’encontre de leur pépiniériste, mais il pointe aussi du doigt les conséquences du développement d’une telle jurisprudence sur l’avenir de sa profession : « si nos assurances acceptent une ou deux fois de financer des pertes conséquentes chez des viticulteurs pour des choses dont on ne peut nous tenir comme responsables, ça va faire tache d’huile, il y en aura de plus en plus à indemniser, à un moment les assurances commenceront par nous augmenter nos primes, et en deuxième ressort, ne plus accepter de couvrir ce type de risques ! » Il serait selon lui préférable de rechercher une solution administrative nationale, qui est en cours d’élaboration.

D’autre part, France Agri Mer a accepté en fin 2011 un programme d’expérimentation de l’IFV, qui est actuellement en cours de démarrage. Ce progamme a pour but de déterminer dans quelles conditions géographiques et avec quels greffons des problèmes de développement sont susceptibles de se produire.

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