e syndicat de promotion des vignerons néo-zélandais vient d’annoncer qu’elle ne participerait pas à l’édition 2012 de la London International Wine Fair (22-24 mai). David Cox, responsable européen de New Zealand Winegrowers, a déclaré « que l’investissement était difficile à justifier. Pour l’instant nous ne nous retirons que pour cette édition, et nous verrons pour 2013. Mais notre absence de la foire de Londres ne veut pas dire que nous nous désengageons du marché britannique. »
Pourtant, lorsque David Cox était à Düsseldorf lors de Prowein (entouré de 25 producteurs néo-zélandais et de deux maoris, voir photo), il annonçait que le marché nord européen était le premier marché d’avenir pour la Nouvelle-Zélande. D’après une étude réalisée pat l’institut anglais Wine Intelligence, les 3 marchés clés pour les vins néo-zélandais sont l’Allemagne, la Suède et les Pays-Bas. David Cox se déclarait persuadé que les opportunités d’implantation sur ces marchés sont de plus durables.
En 2011, la Nouvelle-Zélande exportait 1,54 millions d’hectolitres de vins dans le monde (+8,9 % par rapport à 2011) pour une valeur de 1,09 milliards de dollars australiens (+5 %). Le syndicat New Zealand Winegrowers regroupe 698 wineries, dont 83 vendant plus de 2 000 hectolitres par an. Devant l’Australie et les Etats-Unis, le Royaume-Uni reste le premier marché des vins néo-zélandais en volume (29 % des exportations totales) et en valeur (31 %).