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l’occasion du concours international des Vinalies, qui décerne ses distinctions au début du mois de mars à des vins choisis parmi 3353 échantillons provenant à 50% de France, le président de l’Union des Oenologues de France (UOEF) Cyril Payon (voir photo) a présenté trois actions que mène actuellement ce syndicat professionnel.
D’une part, l’UOEF veut prendre part à une initiative européenne, soutenue par le COPA-COGECA, certains producteurs de produits œnologiques, des groupements de tonneliers et de bouchonniers, l’IFVV, tendant à démontrer l’utilité du soufre biocide. Le syndicat des œnologues a lancé une souscription auprès de ses adhérents, qui prendra fin au mois de juin, et devrait permettre de participer « à hauteur de 10 ou 15 000 euros aux frais d’études pour remettre le produit sur la liste des produits réglementés ».
L’UOEF mène d’autre part un chantier interne, qui a commencé par la révision de ses statuts et de son règlement intérieur, et se poursuit par une action auprès des pouvoirs publics visant à la reconnaissance de la profession par l’Etat : « On cherche à ce que quelqu’un qui veut user de son titre et de son diplôme soit reconnu au travers d’une liste, qu’il soit obligé d’aller se remettre en question régulièrement autour de formations, mais aussi de respecter un code de déontologie. » Le but est aussi de « sécuriser le métier par rapport à des formations qui sèment une certaine confusion ».
Enfin, l’UOEF veut constituer une grande base de données nationale de toutes les normes analytiques des AOP et IGP françaises : à la faveur de la réforme des appellations, la réécriture des cahiers des charges par les ODG a donné lieu à l’insertion de précisions beaucoup plus développées, que ce soit sur l’intensité colorante, l’acidité volatile, l’acidité totale, le degré, le sucre résiduel, le glucose-fructose…Cet outil informatique, et le travail de veille effectué pour le tenir à jour en partenariat avec l’INAO, permettra à tous les œnologues de se tenir au courant des normes de chaque appellation, mais aussi de certaines normes autorisées pour une année (en cas de millésime exceptionnel).
