evant être fixées ce mercredi 7 décembre, les présidences des groupes d'études parlementaires de l'Assemblée Nationale revêtent un caractère aussi symbolique que politique pour la nouvelle mandature. En témoigne le groupe d'étude vigne et vin. D’après les documents ayant fuité des négociations entre groupes parlementaires, sa présidence devrait être fléchée vers une coprésidence entre des parlementaires du groupe d’opposition du Rassemblement National et du groupe présidentiel Renaissance. Cette perspective d’une coprésidence avec l’extrême droite ne passe pas pour les députés du groupe Renaissance, à la majorité toute relative dans le nouvel hémicycle.
Réunis ce mardi 22 novembre, les députés de la majorité relative ont acté le refus de partager toute présidence de groupe d’études avec des élus du Rassemblement National indique le cabinet de la présidente du groupe Renaissance, la députée Aurore Bergé (Yvelines), où l’on explique que le lien entre le groupe parlementaire et la filière vin pourrait être maintenu par un groupe de travail informel. À moins que les équilibres politiques n’évoluent d’ici-là, dans un sens ou dans un autre...
Contacté, le cabinet de présidente de l’Assemblée Nationale, la députée Yaël Braun-Pivet (Renaissance, Yvelines), indique cependant à Vitisphere que « la présidence des groupes d’étude sera actée en bureau du 7 décembre par un vote. D’ici là, aucune information n’est fiable. » Pour la filière vin, l’enjeu reste la mise en place d’un groupe d’études efficace pour expliquer aux parlementaires ses demandes afin d’y donner écho dans l’hémicycle, des questions au gouvernement aux projets de loi, en passant par les travaux en commission.
Sollicité, le cabinet de la présidente du groupe Rassemblement National, Marine Le Pen (Pas-de-Calais) n’a pas donné suite à date de publication.