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Moins de mixité et plus de spécialité pour le vignoble IGP Val de Loire
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Moins de mixité et plus de spécialité pour le vignoble IGP Val de Loire

Pour offrir aux marchés un volume stable dans leur catégorie, les producteurs d’IGP Val de Loire travaillent à la mise en place de parcelles dédiées. Dans un vignoble où la mixité est reine.
Par Patrick Touchais Le 15 novembre 2022
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Moins de mixité et plus de spécialité pour le vignoble IGP Val de Loire
Nolwen Audrain, alternante et Raphaël Fattier, directeur des IGP Val de Loire. - crédit photo : Patrick Touchais
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n chiffre illustre l’une des difficultés économiques des IGP du Val de Loire. Dans les bonnes années, la production affiche quelque 310 000 hectolitres. A l’inverse, elle chute à 165 000 hl dans les faibles millésimes. La faute aux aléas climatiques bien sûr, mais aussi au fait que dans ce vignoble mixte, les parcelles de sauvignon notamment sont orientées en AOC ou en IGP selon la générosité de la récolte.

“Impossible dans ces conditions de construire du développement de marchés, de la notoriété et de la stabilité dans la valorisation”¸ signale Raphaël Fattier, le directeur des IGP Val de Loire.

Aussi l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) a décidé de travailler à la création de parcelles spécifiquement destinées à la production de volumes. “Un modèle qui doit s’appuyer sur le rendement pour être économiquement viable, en travaillant sur la protection aux aléas climatiques et, bien sûr, sur le respect de l’environnement”, appuie Raphaël Fattier.

Collectifs motivés

Le projet prévoit trois étapes : tout d’abord recenser toute la littérature sur le sujet pour s’appuyer sur ce qui marche. “On va ensuite créer une sorte de boîte à outils à disposition des vignerons pour leur donner les leviers d’optimisation : matériel végétal, densité de plantation, ferti-irrigation, taille mécanique… ”, poursuit le directeur. Enfin, assurer le transfert en animant des collectifs motivés pour se lancer. Un dossier confié à une jeune alternante, Nolwen Audrain, en formation à l’Esa d’Angers.

L’ODG espère que les premières parcelles avec ce mode de conduite optimisée seront lancées dans un an. Une fois le projet sur les rails, l’objectif est de proposer des contrats pluriannuels au négoce. “Des négociants sont clairement intéressés”, conclut Raphaël Fattier.

 

 

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